Une boisson qui contient beaucoup d’alcool communément appelée AKAVERA cause beaucoup de dégâts dans le camp de réfugiés de NAKIVALE en Ouganda. Notre source à NAKIVALE dit que cette boisson est copieusement consommée par la jeunesse étant donné qu’elle coûte moins cher. Les parents burundais s’inquiètent de la santé de ces jeunes car les ingrédients de cette boisson sont très nuisibles à la santé.

Cela fait presque deux semaines que les habitants du Quartier Nkenga-Busoro n’ont pas d’eau potable. Selon les habitants de cette localité, pour s’approvisionner, ils font de longs trajets à la recherche de cette denrée qu’ils achètent à des prix exorbitants, un seul bidon de 20 litres revenant à 500 franc burundais ou plus.

Marche manifestation lundi 29 Janvier 2018 des burundais réfugiés au camp de Lusenda en RDC. Ils viennent de passer plus d’un mois sans être approvisionnés en nourriture, alors que les stocks sont pleins disent-ils. Le PAM, Programme Alimentaire Mondial se garde de tout commentaire.Certains des réfugiés commencent à vendre les tôles de leurs maisons pour nourrir leurs familles. Selon des sources sur place, la police congolaise aurait fait usage de balles réelles pour disperser les manifestants.

Le banditisme dans les ménages des quartiers du nord de la capitale Bujumbura a pris de l’ampleur les heures avancées de la nuit. Les voleurs profitent de l’obscurité suite aux coupures d’électricité chaque fois à partir de 23 heures.

Les usagers de la voie publique ne respectent pas les feux de signalisation installés depuis le mois de Juin 2017 en Mairie de Bujumbura. Les véhicules de certaines autorités transgressent les signalisations routières et ceux qui ignorent le code de la route ou qui le font sciemment sont souvent arrêtés par la police.

Des congolais de la République Démocratique du Congo réfugiés sur le sol burundais vivent dans de très mauvaises conditions en province de Rumonge au sud du Burundi. Ils n’ont toujours pas reçu d’aide alimentaire, excepté l’eau et les biscuits distribués aux enfants en bas âge. Affaibli, un de ces réfugiés est mort le samedi 27 Janvier 2018 de la malaria. A cela s’ajoute le manque de toits pour s’abriter, surtout en cette période de fortes pluies.

Cinq ans jour pour jour, ce samedi 27 Janvier 2018, après l’incendie qui a ravagé le marché central de Bujumbura. La propreté des lieux laisse à désirer. Des tas d’immondices inondent cet ancien marché et une odeur nauséabonde se dégage derrière l’ancien marché.

Les burundais réfugiés en Zambie au camp de Maheba sont menacés par la famine et la pauvreté. Ces réfugiés disent qu’ils ne reçoivent plus l’aide humanitaire du HCR alors qu’ils viennent de totaliser plus d’une année dans le camp. C’est au moment où la Zambie n’autorise pas les réfugiés de sortir du camp pour aller travailler à l’extérieur.

Mésentente entre transporteurs et usagers de bus de transport en commun à Bujumbura. A l’origine, le manque de billet de petite coupure à remettre aux passagers. Une situation qui dure depuis ce vendredi 19 Janvier, après que le Ministre ayant le transport dans ses attributions ait fixé de nouveaux tarifs  suite à la hausse des prix du carburant.

Le Burundi se trouve sur la liste des 10 pays au monde qui ont connu des crises humanitaires les plus sous - déclarées en 2107. C’est du moins ce que fait savoir le rapport de l’organisation internationale d’aide CARE. L’une des principales raisons, selon l’organisation CARE, est la non médiatisation de telles situations dans ces pays.