Les burundais réfugiés en Zambie disent qu’ils mènent une vie dure et que certains d’entre eux meurent faute de nourriture. D’autres s’aventurent à l’extérieur du camp bien que la loi ne le leur permette pas pour pouvoir se nourrir : « En sortant du camp à la recherche du travail, on s’expose à de sérieux problèmes car la loi zambienne interdit les déplacements hors du camp des réfugiés pour du travail. Cependant, certains réfugiés sont allés chercher de l’emploi dans la ville de Lusaka. Mais, ils ont été arrêtés, accusés de sortir du camp sans permission. Mais les autorités zambiennes devraient comprendre qu’il s’agit d’acte désespéré pour pouvoir survivre », explique un réfugié.
Les réfugiés burundais du camp de Maheba en Zambie affirment que, une année après leur arrivée, le HCR a suspendu toute aide humanitaire, la majorité d’entre eux étant arrivé dans le dit camp en 2015.
Un grand nombre de réfugiés burundais considérés comme des sans-papiers sont emprisonnés à Lusaka la capitale zambienne. Ils demandent au HCR et autres bienfaiteurs de leur venir en aide car ils sont désespérés.
Le camp de Maheba en Zambie abrite plus de 2.500 réfugiés Burundais.