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“La voix des sans voix”

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Certaines personnes portées disparues ont été déjà assassinées et enterrées dans des fosses communes. Selon des enquêtes de l'APRODH, association qui milite pour la protection des droits de l'homme, quatorze fosses communes ont été identifiées dans tout le Burundi. Parmi les personnes enterrées figurent des jeunes Imbonerakure du CNDD-FDD utilisées pour creuser ces mêmes fosses communes, afin de faire disparaitre les témoins.
Près d’un mois après la disparition du journaliste Jean Bigirimana du Journal IWACU, l’espoir d’une mise en lumière sur les circonstances s’estompe. Quelques jours après un probable enlèvement d’un agent du SNR qui avait contacté en dernier le journaliste Jean Bigirimana, deux corps ont été retrouvés flottant sur la Mubarazi dans la province de Muramvya dans la zone de disparition de notre collègue. Mais les deux victimes ont été enterrées dans la soirée du Mardi 16 Août sans qu’elles soient identifiées.
En l'espace d'une semaine, deux prisonniers détenus à Muyinga ont rendus l’âme suite à une maladie. Les informations recueillies à la prison font savoir que les prisonniers  sont morts par négligence car on leur a refusé le droit d’aller se faire soigner.
Trois militaires issus des anciennes Forces Armées Burundaises (ex-FAB) ont été enlevés depuis le 19 mai 2016. Il s’agit de deux sous-officiers et d’un soldat. Ces cas ont attirés l’attention du Forum pour la Conscience et le Développement (FOCODE) à travers sa campagne NDONDEZA initiée au cours de cette crise liée au 3ème mandat du Président Pierre Nkurunziza et de la répression engagée. Le FOCODE indexe trois personnes comme étant responsables du sort de ces militaires : l'adjudant Ahishakiye Jean Bosco, Madame Léa Nzeyimana ainsi que deux des agents de transmission de Joseph Mathias NIYONZIMA surnommé Kazungu du Service national des Renseignements.
La tension est grande dans la commune Mabanda, province Makamba où des jeunes Imbonerakure affiliés au parti au pouvoir sont très actifs dans la répression de toute  personne soupçonnée d’être opposée au 3ème mandat du Président Pierre Nkurunziza. un mandat jugé de trop par l’opposition et qui a provoqué une crise  politico-sécuritaire depuis avril 2015.
Des coups de feu ont été entendus dans la matinée de ce 25 juillet au chef lieu de la Province Muramvya. Des agents du Service national des Renseignements étaient à la poursuite d'une personne qui venait de s'évader pour échapper aux tortures de ces mêmes agents du SNR. La personne en question a été appréhendée de nouveau. 

Dans son dernier rapport rendu public le 7 Juillet 2016, l’organisation internationale Human Rights Watch demande le déploiement d’enquêteurs internationaux au Burundi. Si rien n’est fait selon cette organisation, la situation peut dégénérer. Human rights watch met en exergue les tortures infligées aux opposants politiques par les membres des forces de sécurité burundais.

C’est dans un rapport sorti vendredi 1er juillet que le FOCODE a repris les résultats de ses enquêtes menées durant un mois. Ces enquêtes révèlent l’implication du gouvernement burundais et du Parti CNDD-FDD dans ce trafic de jeunes femmes, tout en précisant également certains réseaux et leur mode opératoire.

Deux cas de torture commis au Burundi ont déjà été soumis au Comité contre la Torture des Nations Unies. Il s’agit de Boniface Ntikarahera et du Général-Major Cyril Ndayirukiye torturés par des personnalités de notoriété publique. Le premier a subi le martyr sur ordre du Maire de la ville en octobre 2010. Le second, accusé de tentative de coup d’Etat,a connu le calvaire au mois de Mai 2015.

A la veille de la crise politico-sécuritaire actuelle au Burundi liée au troisième mandat présidentiel contesté du Président Pierre Nkurunziza, les actes de torture allaient diminuant comme le confirment les rapports des défenseurs des droits humains. Certaines autorités militaires, policières et administratives, en connivence avec les jeunes du parti au pouvoir ‘’ Imbonerakure ‘’, étaient jusque là pointés du doigt comme auteurs des crimes signalés en cette période. La Province de Ruyigi venait au premier rang dans le classement de 2014 des cas de torture dénombrés.

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