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La détention préventive au Burundi non conforme au Pacte relatif aux droits civils et politiques
Les experts du Comité des droits de l’homme s’inquiètent de la longue durée de détention préventive prévue par le code pénal burundais. Pour le deuxième jour de la session du comité consacrée au Burundi, il a été fait remarquer à la délégation burundaise que le délai de 15 jours prévu par la loi au Burundi n’est pas conforme aux 2 jours prévus par le Pacte relatif aux droits civils et politiques. Elle a également été interrogée à nouveau sur les conclusions des états généraux de la magistrature qui n’ont toujours pas été rendues publiques.
Le Burundi n’est toujours pas prêt à dépénaliser l’homosexualité car cela heurte fortement les mœurs burundaises. Cette position a été défendue ce jeudi matin par la ministre en charge des droits de l’homme lors de la deuxième journée consacrée au Burundi par la Comité des droits de l’homme des Nations Unies qui se réunit à Genève. Répondant aux inquiétudes des experts du comité, Clotilde Niragira a également confirmé l’existence d’une ordonnance du ministère de l’Enseignement de base et secondaire qui prévoit le renvoi des élèves de même sexe qui s’adonnerait à des rapports sexuels.
Multiplication des arrestations jugées abusives à Mutambu
L’arrestation de 3 jeunes qui se réclament combattants dans des bandes armées burundaises sur le territoire congolais a crée une peur panique chez les habitants de la colline Burambi de la commune Mutambu. Certains habitants de cette colline disent être dans le collimateur de la police suite aux dénonciations faites par les jeunes arrêtés qui les accusent d’œuvrer pour ces bandes armées. Une des personnes recherchée parlent d’un montage visant à traquer les militants d’Agathon Rwasa.
La récente arrestation de ces jeunes, le mercredi de la semaine passé est à l’origine de ce climat malsain sur cette colline de Burambi. Certains habitants indiquent que les jeunes Imbonerakure en collaboration avec l’administration à la base et la police ont arrêté ce groupe des jeunes qui se réclament des combattants. Ce qui étonne de plus la population de la localité de Burambi, c’est que ces jeunes ont été vite amenés sur une place publique pour avouer officiellement qu’ils sont des combattants qui reviennent de Kiliba ONDES en République Démocratique du Congo.
Trois jours après l’arrestation de ce groupe de jeunes, le dimanche 4 octobre, il s’en est suivi des arrestations des personnes soupçonnées d’être des militants d’Agathon Rwasa dont Aline Manirakiza. Ces dernières dénoncent un montage orchestré contre ces sympathisants d’Agathon Rwasa.
Pour apaiser cette tension, la population de cette localité demande l’intervention de l’autorité communale pour les tranquilliser. Le conseiller de l’administrateur de la commune Mutambu chargé des affaires politiques indique que les personnes arrêtées font objet d’enquête de la police.
Signalons que 7 personnes dont 3 qui se réclament des combattants de retour de la RD Congo sont sous interrogatoire au parquet de Bujumbura dit rural basé à Kabezi.
Les arrestations commencent après l’audition de 3 jeunes qui se réclament rebelles à Buganda
Une femme et son enfant, en bas âge, sont portés disparus. Aline Manirakiza est originaire de la colline Murambi, commune Mutambu de Bujumbura. Son frère dit qu’elle était partie voir l’administrateur communal et que la police l’a arrêté. D’après sa famille, des mobiles politiques seraient derrière cette arrestation, notamment son appartenance au parti FNL d’Agathon Rwasa.
L’administrateur de la commune Mutambu, nous a fait savoir que cette dame a été arrêtée pour des raisons d’enquête. C’est suite, selon le numéro un de la commune Mutambu, aux révélations de 3 jeunes arrêtés qui seraient revenus de la RDC où ils disaient participer dans les bandes armées. L’affaire est dans les mains du procureur de la République en province Bujumbura dit rural.
Les femmes appelées à se faire élire en 2015
Sensibiliser les femmes à voter et à se faire élire aux élections de 2015. Tel est l’objectif visé d’un atelier organisé ce mercredi par la Commission Justice et Paix de l’Eglise catholique du Burundi. Les femmes devraient transcender les préjugés et les idées reçues par les cultures ancestrales, indique dans son exposé, Anne Marie Bihirabake, consultant indépendant.
Plaidoirie pour les personnes très âgées incarcérées à l’approche de la journée mondiale leur dédiée
L’association Famille d’Accueil et de Soutien aux Personnes Agées « FASPA » demande au procureur général de la république de procéder à la libération des personnes âgées incarcérées dans les différentes maisons de détention du Burundi. Cette demande intervient à la veille de la célébration de la journée internationale dédiée aux personnes âgées. Parmi les 111 détenus répertoriés par cette association figure une vieille dame âgée de 100 ans.
La famille d’accueil et de soutien aux personnes âgées a adressé une correspondance au procureur général de la république lui demandant la libération de 111 personnes âgées incarcérées dans différentes maisons de détention. Selon Cyrille Fresh Isirahenda, représentant légal de cette famille, cette situation se présente ainsi du moment que la circulaire du ministre demandant la libération des personnes âgées de plus de 60 ans est là depuis belles lurettes.
Soucieuse de la promotion et la protection des personnes âgées, la FASPA a annexé à cette correspondance les noms, les numéros des dossiers et les infractions à charge pour ces personnes âgées détenues. Selon Cyrille Isirahenda, les personnes âgées sont à inscrire dans la catégorie des personnes spécialisées comme les rumeurs.
La prisonnière de 100 ans se nomme Marguerite Ntukamazina originaire de Muramvya. Son dossier est numéroté RMP 14859 et elle est accusée de cultiver le chanvre et les fausses déclarations qu’elle aurait faite. Cyrille Fresh Isirahenda demande leur libération inconditionnelle et immédiate pour qu’ils puissent fêter la journée internationale dédiée aux personnes âgées prévue ce premier octobre en liberté.
Les députés européens conseillent le contrôle des jeunes Imbonerakure avant qu’il ne soit trop tard
Les députés du parlement européen déplorent une dérive autocratique inacceptable qui s’installe au Burundi en matière judiciaire, de droits humains, de sécurité et de bonne gouvernance. Pour Louis Michel, l’emprisonnement de Pierre Claver Mbonimpa en est une illustration. Ainsi, il demande au président Pierre Nkurunziza de libérer cette figure de proue des défenseurs des droits humains. Egalement, l’observation des prochaines élections au Burundi est plus que nécessaire, a-t-il déclaré. Et tout en demandant la libération de Pierre Claver Mbonimpa, la protection des défenseurs des droits humains et l’ouverture d’un débat politique serein, le député Maurice Ponga, lui, a tenu à préciser que les camps d’entrainements des jeunes Imbonerakure existent à l’est de la RDC et qu’ils représentent une menace pour la paix au Burundi. Ces propos ont été tenus lors de la dernière séance du parlement européen. C’était jeudi dernier.
Le parti CNL dans le viseur de la police partisane
La police burundaise reproche aux militants du parti CNL dirigé par Agathon Rwasa de piétiner les principes qui régissent la campagne électorale et de persécuter les membres des autres partis politiques. Dans un point de presse animée ce mercredi, Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère de la sécurité publique, indique également que cela se fait en violation de la loi. Le parti CNL, quant à lui, rejette en bloc toutes ces accusations et pointe du doigt les Imbonerakure affiliés au parti Cndd-Fdd, d’handicaper toujours ses activités.
Quatrième jour de la campagne électorale
Poursuite de la campagne électorale à travers tout le pays. Au 4ème jour de cette campagne, les candidats des partis CNL et Cndd-Fdd ont battu campagne au chef-lieu de la province Kayanza. Celui du parti Sahwanya-Frodebu était en province Bururi. Le candidat indépendant, Francis Rohero a fait campagne en province Bujumbura.
Le retrait de nouvelles cartes d’électeurs émaillé d’irrégularités dès le premier jour
Début ce jeudi du retrait de nouvelles cartes d'électeurs pour les prochains scrutins. Ceux qui ont perdu leurs anciennes cartes d'électeurs et qui ont changé leurs cartes d'identité n'ont pas eu droit aux nouvelles cartes d'électeurs.
L’intolérance politique est devenu monnaie courante dans différentes provinces du pays au cours de cette période électorale. Dans les provinces Ngozi et Cibitoke les membres des partis de l’opposition sont torturés et emprisonnés à cause de leur appartenance politique. Certains des victimes pointent du doigt les Imbonerakure et certains administratifs de prendre le devant dans ces actes.