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La première raison du report des élections du président des réfugiés à Nyarugusu, est que parmi les candidats aux élections, il y avait une personne qui est à la solde du gouvernement du Burundi, selon notre source.
Le Burundi a besoin d’une aide d’urgence
C’est une alerte des organisations onusiennes. La FAO, dans son rapport, met le Burundi sur la liste de 37 pays qui ont besoin d’une aide d’urgence. Pourtant, Bujumbura a rejeté le mois dernier un rapport semblable produit par OCHA.
Les enseignants de la province Karuzi inquiétés par les propos du directeur de l’enseignement dans cette province. Dans une réunion tenue en cachète la semaine dernière avec les Directeurs Communaux de l’Enseignement et les responsables du parti CNDD-FDD à Karuzi, Stanislas Manirakiza leur aurait envoyé dire aux enseignants non membre du CNDD-FDD d’adhérer le plus tôt possible à ce parti.
Les réfugiés burundais de Kamanyola réinstallés dans un camp de transit de Nyarusisi au Rwanda
Plus de 2.500 demandeurs d’asile qui étaient à Kamanyola en RDC ont été transférés dans le camp de transit de NYARUSISI au Rwanda. Ils avaient passé une nuit à Bugarama. Selon leurs témoignages, ils ont fui la RDC parce qu’ils avaient reçu des informations faisant état d’une attaque qui était en cours de préparation par les IMBONERAKURE en provenance du Burundi.
Chasse à l’homme pour ceux qui n’ont pas contribué pour la construction de la permanence provinciale du parti au pouvoir CNDD-FDD dans la province de Kirundo. Les administratifs à la base et les jeunes du parti procèdent déjà à l’arrestation et l’incarcération des personnes qui n’ont pas de reçus de paiement de cette contribution dans la commune de Busoni. La population indique qu’elle est victime des actes d’intimidation et de harcèlement.
Personne ne peut puiser de l’eau dans les robinets publics de la province Kirundo sans présenter le reçu de payement de la contribution pour la construction de la permanence provinciale du parti CNDD-FDD. Les habitants de Kirundo dénoncent cela vu que cette contribution est exigée à tout le monde sans considération d’appartenance à ce parti.
Les propos du président Tanzanien sur la situation sécuritaire au Burundi rentrent en contradiction avec la réalité sur le terrain. Au moment où on parle de la recrudescence de la criminalité, John POMBE MAGUFURI a affirmé le weekend dernier que la paix est totale au Burundi. Pour certains, ces propos témoignent le manque de la volonté de l’EAC pour résoudre la crise burundaise.
Les raisons de Nkurunziza à ne pas négocier
Tant que Pierre Nkurunziza reste le maitre de terrain dans la crise burundaise, il ne répondra pas aux négociations inter-burundaises. Analyse d’un expert en gestion des conflits. Thierry Vircoulon rappelle aussi que le manque de volonté des présidents de la sous-région et du reste de la communauté internationale sont aussi à l’origine de l’impasse de ces négociations.
Le dialogue inter-burundais sous la médiation de la communauté est-africaine est parsemé d’embuches et a moins de chance de réussir. A la base, le rôle ambigu de la Tanzanie et certains intérêts des personnes influentes du système tanzanien qui entretiennent des relations avec Bujumbura.
Les Nations-Unies, désormais un épouvantail
Certaines branches des Nations-Unies commencent à reconnaître qu’aucune action concrète n’est menée pour sauver les peuples dans différents pays du monde dont le Burundi. Alors que l’envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations-Unies au Burundi, Michel Kafando a réaffirmé ce lundi au Conseil de Sécurité des Nations-Unies les préoccupations de l’ONU quant à l’avenir du Burundi, le patron des droits de l’homme, Zeid Ra’Ad Al Hussein, a pour sa part reconnu et regrette que la communauté internationale se limite à alerter.
Devant le conseil de sécurité des Nations-Unies ce lundi à Genève, l’envoyé spécial de l’ONU pour le BURUNDI, a notamment souligné qu'au Burundi, la situation politique reste tendue et est caractérisée par des mesures restrictives de liberté. Michel Kafando n’a pas caché ses préoccupations par rapport au référendum de mai prochain qui vise la révision de la constitution.
Les membres africains du Conseil ont tous plaidé en faveur d’un dialogue inclusif. La Guinée équatoriale a insisté sur l’appropriation nationale du processus de dialogue, la Côte d’Ivoire, soucieuse de l’impasse dans laquelle se trouve ledit dialogue, a exprimé l’espoir que la réforme constitutionnelle ne remette pas en cause les acquis de l’Accord historique d’Arusha, « élément central de la réconciliation entre les acteurs politiques burundais », a-t-elle souligné.
Pour sa part, l’Éthiopie a mis en avant les difficultés économiques considérables du pays et a plaidé pour un soutien international fort et pour l’instauration d’un environnement permettant d’éviter une résurgence de la violence.
Parallèlement, à Genève même, le haut-commissariat de l’ONU aux droits de l'homme tenait sa 37ème session. A l’occasion de son ouverture, le haut-commissaire Zeid Ra’ad Al Hussein a regretté qu’il y ait des pays qui se soient transformés en abattoir et ce malgré ces appels incessants qui auraient dû conduire à des mesures préventives. Malheureusement, aucune action n’a été jusqu’ici faite, précise- t- il.
La crise burundaise ne suscite pas suffisamment d’intérêts pour les différents Etats d’où l’inaction de la communauté internationale. Pour le Professeur Emmanuel Krimis, c’est une situation scandaleuse que des vies humaines soient abandonnées pour des intérêts de certains hommes et Etats.
Pour rappel, le référendum pour valider le changement de la constitution burundaise est prévu pour le 18 mai de cette année selon le conseil de sécurité des Nations-Unies.