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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

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Une campagne de sensibilisation à l’enrôlement massif des élèves pour obtenir les cartes d’électeurs est en cours sur différentes écoles. Ce Lundi, le directeur du Lycée communal Mukungu en commune Nyanza-Lac de la province Makamba a ainsi obligé tous les élèves de cet établissement à aller se faire enregistrer comme électeurs aux prochaines élections et en zone Birambi, au nord du pays, deux élèves sont incarcérés depuis ce samedi 10 Février. Ils sont accusés d’enseigner à la population de voter ‘’Non’’ au prochain référendum.

Un enseignant de l’école technique KANIHA située en commune Mishiha de la province Cankuzo est incarcéré au cachot de la commune Mishiha depuis ce dimanche 11 Février sur ordre de l’administrateur communal. Il serait reproché de ne pas s'être fait enregistré comme électeur au prochain référendum constitutionnel.

La population des collines de la zone Muzinda en province Bubanza affirme que des réunions nocturnes se tiennent pour vérifier que la population s’est fait enrôler pour le référendum du changement de la constitution.

Ces actes sont l’œuvre des jeunes affiliés au parti au pouvoir, le CNDD- FDD. A Kayanza, personne ne vaque à ses activités depuis jeudi 8 Février sans montrer la carte d’enrôlement. A Kinama en Mairie de Bujumbura, les jeunes Imbonerakure ont fait du porte à porte ce dimanche 11 Février dans la matinée, pour exiger à la population de se faire enrôler.

Plus de deux ans et demi après le déclenchement de la crise au Burundi, née de la volonté du Président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat, la situation politique demeure tendue, entravée par la méfiance qui règne entre le gouvernement et l’opposition. Selon le rapport du Conseil de sécurité des Nations-Unies, au lieu de chercher un terrain d’entente, les parties continuent de se quereller au sujet du processus de dialogue.

La traque des personnes considérées à présent comme ennemi de la nation continue. A Makamba, l'administrateur communal de Mabanda s’est même donné la peine de mettre en ligne un numéro pour permettre à la population de dénoncer tout rétractataire ou toute personne qui aurait l'intention de voter contre le changement de la constitution.

Le Haut-commissariat pour les Réfugiés, HCR, interpelle vivement ses partenaires. Cet appel est pour soutenir davantage les réfugiés burundais qui ont aujourd’hui besoin d’une aide humanitaire évaluée à plus de 300 millions de dollars américains. Selon le HCR, le cas des réfugiés burundais devait être plus préoccupant qu’avant d’autant plus que ces réfugiés sont les moins appuyés au monde.

Le Secrétaire Général des Nations-Unies se dit préoccupé par le projet de la réforme constitutionnelle au Burundi. Comme mentionné dans le Journal « Jeune Afrique », Antonio Guterres a exprimé, dans un document remis au Conseil de sécurité de l’ONU, ses inquiétudes sur le prochain référendum constitutionnel. Selon lui, ce référendum va raviver plus violemment les tensions entre classes politiques burundaises. Pour l’ambassadeur burundais aux Nations-Unies, cette réaction est une violation de la souveraineté du Burundi.

Un membre du parti Sahwanya Frodebu Nyakuri est détenu au cachot de la commune Busoni en Province Kirundo depuis ce mardi 30 Janvier 2018 sous les ordres de l'Honorable Jean Baptiste Nzigamasabo alias Gihahe. Il est accusé d’enseigner la population de cette localité à voter ‘’NON’’ au référendum de la révision de la constitution. Sa détention est liée à son appartenance politique, selon ses voisins qui demandent au parti CNDD-FDD de cesser d’intimider ses opposants.

Les manœuvres de diviser les Burundais sur base ethnique sont en cours au sein du parti CNDD-FDD. Les informations fournies par certains membres de ce parti présidentiel dans différentes provinces du pays, signalent la mise en place des associations au niveau des communes, où les membres adhérents doivent impérativement être d'ethnie hutu. Un des leaders du CNDD-FDD qui a requis l'anonymat confirme ces informations.

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