Dans le journal « Jeune Afrique », Antonio Guterres critique d’abord le forcing de Bujumbura de vouloir procéder à l’amendement de la constitution sans tenir compte des avis de l’opposition.
"L’amendement de la constitution exige le consensus d’un plus grand nombre des principaux acteurs de la vie politique d’un pays, » a rappelé Antonio Guterres qui estime que « tout changement doit attendre un environnement politique et sécuritaire favorable à tous les acteurs politiques."
Dans cet article de « Jeune Afrique » paru le 7 Février 2018, le Secrétaire-Général des Nations-Unies dénonce une volonté de Pierre Nkurunziza de vouloir briguer deux nouveaux mandats avec cette réforme constitutionnelle.
« C’est une violation flagrante du Secrétaire-Général de l’ONU du principe du respect de la souveraineté du Burundi », a répliqué l’ambassadeur du Burundi auprès des Nations-Unies. Albert Shingiro parle d’un rapport scandaleux et politiquement orienté.