restriction à peine voilà de la liberté d’expression. A ce propos, la ministre en charge des droits de l’homme au Burundi, Clotilde Niragira, a défendu la disposition en arguant que les informations sensibles à la sécurité du pays ne peuvent pas toute être révélées.
Et la loi réglementant les manifestations publiques a également été évoquée par ces experts en droits de l’homme qui ont fait remarquer que toutes les demandes officielles de manifestation ont été systématiquement rejetées depuis 2009. A ce sujet, la ministre Clotilde Niragira a répondu aux membres du Comité des droits de l’homme que le motif de ce rejet est lié au fait que plusieurs organisations s’associent en même temps pour demander des manifestations alors qu’elles n’ont pas le même champ d’action.