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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Un autre officier impliqué dans la répression gratifié pour sa loyauté au régime Nkurunziza

juin 26, 2017 2619
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Le Major Marius Gahomera vient d’être nommé pour commander le 44ème bataillon des militaires Burundais déployés à l’AMISOM, la mission africaine de maintien de la paix en Somalie. Il a été nommé le 21 Juin 2017 et entrera en fonction au mois de Juillet prochain. Il s’était illustré dans des violations des droits humains et le parquet général de la République burundaise avait demandé sa mise en examen. 

 

Le Major Marius Gahomera, de matricule SS 0663, figure sur la liste des militaires qui seront prochainement déployés en Somalie. Une liste contenue dans une correspondance que le chef d’Etat-Major, le Lieutenant-Général Prime Niyongabo, a adressé au Ministre de la défense Emmanuel Ntahomvukiye. 

 

Commandant le 221ème bataillon d’infanterie basée à Ruyigi, il avait été appelé en renfort pendant ces deux dernières années par la 1ère région militaire, plus précisément dans la 120ème brigade située à Mujejuru dans la commune Mugongomanga de Bujumbura où il est accusé de graves violations des droits humains. 

 

Alors qu’il était commandant en second du 522ème bataillon commando, il dirigeait les militaires qui ont tiré sur la foule lors des manifestations contre le 3ème mandat de Nkurunziza en 2015 à Mukike et à Mayuyu, où deux personnes sont mortes. 

 

Par après, le Major Marius Gahomera a été désigné au commandement du 221ème bataillon d’infanterie. C’est ce bataillon qui a été appelé en renfort  dans la 1ère région militaire au sein de la 120ème brigade basée à Mujejuru, après les attaques contre les camps militaires de la ville de Bujumbura et celui de Mujejuru le 11 Décembre 2015. A cette époque, le Major Marius Gahomera a retiré des cachots 7 personnes accusées de participation aux attaques. Toutes ces 7 personnes ont été par après sauvagement exécutées. 

 

Le parquet général de la République avait débuté des enquêtes sur ce dossier et le procureur général d’alors, Valentin Bagorikunda, avait ordonné l’arrestation du Major Marius Gahomera pour instruction du dossier ainsi que le commissaire de police qui commandait les forces policières d’Ijenda. La demande du parquet général de la République est restée lettre morte. 

 

Les familles des victimes et les défenseurs des droits humains demandent à l’Union Africaine de ne pas accueillir ce militaire, mais plutôt d’annuler son déploiement pour qu’il réponde de ses actes devant la justice. Le parquet général n’a fait aucune déclaration pour le moment.     

 

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