D’après le HCR, il existe des groupes d’enfants particulièrement exposés aux « violences sexuelles et sexistes » impératifs à protéger. Il s’agit des enfants non accompagnés ou séparés, des adolescents, des enfants physiquement ou mentalement handicapés. Dans cette même catégorie d’enfants vulnérables figurent « des filles-mères et des enfants nés des victimes ou des survivantes de viols ».
Dans son document intitulé « les violences sexuelles et sexistes contre les enfants réfugiés, rapatriés et les déplacés », le HCR indique que certains enfants peuvent être particulièrement exposés aux violences sexuelles et sexistes pour plusieurs raisons.
« Leur niveau de dépenses, leur faible moyen d’assurer leur protection et leur caractère limité de leur pouvoir et de leur participation au processus décisionnel », expliquent la vulnérabilité de ces enfants selon le HCR.
De plus, le HCR précise que de tels enfants ayant eu une expérience de la vie limitée « sont facilement exploités et soumis à la contrainte des adultes ». Selon leur niveau de développement, ils peuvent ne pas appréhender pleinement la nature sexuelle de certains comportements. « Et conséquemment, ils ne peuvent donner leur consentement en toute connaissance de cause », a souligné le document du HCR.
Le facteur ethnique, sexo-spécifique, culturel, économique et social contribue à accroître le risque pour les enfants réfugiés de devenir des victimes de violences sexuelles et sexistes prévient le HCR.
« Les acteurs de ces violences sur les enfants réfugiés sont parfois des personnes connues par leurs victimes et auxquelles ils ont confiance. Elles peuvent être aussi des personnes qui ont la garde de ces enfants ; ou ce sont des enfants comme eux » ; fait savoir le HCR.
Le HCR demande que la convention relative aux droits de l’enfant offre une protection aux enfants réfugiés, « même dans les Etats qui n’ont souscrits à aucun texte statutaire concernant les réfugiés ».