« La situation actuelle du Burundi demeure toujours très inquiétante. Nous entendons toujours des attaques à la grenade ainsi que des rapports continus de violations très graves, des disparitions forcées et des arrestations arbitraires qui continuent depuis un moment. A Amnesty international, nous sommes toujours très inquiets de la situation au Burundi suite à l’insécurité qui est de plus en plus grandissante, du moins d’après nos sources », explique Rachel NICHOLSON, chercheuse au sein d’Amnesty international au Burundi et au Rwanda
Cette organisation internationale de défense des droits de l’homme appelle le Gouvernement burundais à revenir sur sa décision de se retirer de la cour pénale internationale tant que c’est encore possible. Il faut également noter que la cour pénale internationale a déjà commencé les examens préliminaires sur la situation au Burundi. Donc, « le fait de se retirer n’arrête pas les processus qui sont déjà en cours », souligne la chercheuse.
Nous lançons également un appel aux autres organisations internationales pour qu’elles continuent à observer et à suivre de près ce qui se passe au Burundi. « Nous avons une commission d’enquête sur le Burundi qui travaille sur les abus et les violations des droits humains au Burundi. Mais malheureusement, on ne leur facilite pas la tâche. On a aussi des envoyés de l’Union Africaine qui sont au Burundi. Nous appelons la communauté internationale à continuer de faire des monitorings sur la situation du Burundi jusqu’à ce que justice soit faite. »