‘’J’ai été tabassée par mon mari le mois dernier mais la police n’a rien fait pour moi quand je m’y suis rendue’’, déplore J.N une burundaise d’une trentaine d’années.
Dans ce camp des réfugiés de Nakivale en Ouganda, certaines femmes disent que la corruption est monnaie courante au sein des différentes institutions y compris la police.
‘’Même un voleur attrapé en flagrant délit est immédiatement libéré sans rendre les biens d’autrui, pourquoi perdre son temps à aller se plaindre pour de simples passages à tabac’’, se lamente une autre burundaise.
Le camp de Nakivale compte aujourd’hui plus de 46 mille réfugiés burundais, selon les chiffres du HCR.