Pendant le conflit, avant la fuite
Les abus sont commis par des personnes en situation d’autorité. Au cours de cette période, il peut y avoir un trafic sexuel de femmes, des agressions sexuelles, des viols, des enlèvements par des membres armés des parties en conflit, y compris les forces de sécurité. Il y a également risque de viols de masse et des grossesses forcées.
Pendant la fuite
Les réfugiés peuvent subir des agressions sexuelles par des bandits, des gardes frontaliers, ou des pirates. Les personnes en fuite sont également exposées à la capture en vue de trafics par des contrebandiers ou des marchands d’esclaves.
Dans le pays d’asile
Dans le pays d’accueil, il y a également risque d’agression sexuelle, de coercition, ou d’extorsion commise par des personnes en position de pouvoir. Dans le pays de refuge, peuvent aussi surgir les abus sexuels d’enfants séparés placés en famille d’accueil, les violences domestiques, les agressions sexuelles pendant un séjour dans des installations de transit, pendant le ramassage de bois, ou pendant le transport d’eau. Les réfugiés sont également exposés aux rapports sexuels en vue de survivre ou à des prostitutions forcées. L’exploitation sexuelle de personnes recherchant une situation légale dans un pays d’asile ou l’accès à une assistance et à des ressources sont des situations qui sont également signalées dans des pays d’asile. Il peut y avoir aussi une reprise de pratiques traditionnelles préjudiciables.
Pendant le rapatriement
Le HCR explique que durant le processus de rapatriement, les personnes en position de pouvoir commettent des abus sexuels contre les femmes et les enfants qui ont été séparés de leur famille. Les agressions sexuelles, et les viols commis par des bandits, des gardes frontaliers sont également signalés dans cette période de rapatriement selon le HCR.
Pendant la réintégration
A cette étape, les abus sexuels sur des réfugiés sont considérés comme une forme de rétribution. Selon l’agence onusienne en charge des réfugiés, au cours de cette période, il y a aussi des extorsions sexuelles en vue de la régularisation légale d’une situation. Dans ce cas, les victimes tentent d’éviter l’exclusion des processus de prise de décisions, le refus ou l’obstruction de l’accès aux ressources, au droit à des documents d’identité individuels et au droit au recouvrement ou à la possession de biens.