La violence physique, sexuelle et psychologique, l’exploitation financière, la négligence ainsi que d’autres formes de violence contre les femmes âgées sont largement répandues, mais la plupart du temps cachées, signale l’ONU-Femmes. En cette journée Orange, l’agence onusienne précise que les auteurs de ces violences varient. Parmi eux, il y a des partenaires intimes ou des conjoints de ces femmes âgées, des membres de la famille, des soignants ou des membres de leur communauté.
L’ONU-Femmes indique que les femmes âgées sont plus exposées à un risque physique et psychologique que les hommes plus âgés en raison des attitudes discriminatoires de la société et la non-réalisation des droits fondamentaux des femmes.
Malgré les politiques et les programmes adoptés par de nombreux pays au niveau national, les femmes âgées rencontrent de nombreux problèmes notamment le déni de droits de succession foncière aux veuves, les violences et meurtres des femmes âgées suite à des accusations d'actes de sorcellerie.
Dans de nombreux pays, des institutions établies pour soigner les femmes et les hommes âgés ne sont pas gérés correctement et les normes de soins inférieures ne sont pas vérifiées. L’ONU-Femmes donne aussi les catégories les plus menacées : les femmes âgées immigrantes et réfugiées, les femmes âgées handicapées, les femmes âgées LBT et les autres.
Selon l’ONU-Femmes, 28% des femmes âgées ont déclaré souffrir de certaines formes d'abus au cours de l'année précédente.
Au niveau du Rwanda, l’agence onusienne en charge des réfugiés, elle, demande aux réfugiées de signaler les abus et le harcèlement à l’égard des femmes et des filles à travers l’internet. Ce dernier a présenté de nouvelles possibilités pour lutter contre les violences faites aux femmes, par exemple en fournissant aux victimes l’accès à l’information et les mécanismes de signaler ce genre de comportement selon le HCR-Rwanda.
Toutefois, l’agence onusienne qui se charge des réfugiés sur le territoire rwandais signale, qu’en même temps, l’internet peut constituer un outil qui fait mal aux femmes et filles, par exemple par le harcèlement en ligne, l’humiliation publique, et les menaces physiques pour ne citer que ceux-là. Selon le HCR-Rwanda, les filles sont également vulnérables à être préparées en ligne pour des rencontres sexuelles, et parfois exploitées par la diffusion en direct de leurs abus sexuels.
Comme à chaque Journée Orange, le HCR-Rwanda donne son adresse électronique habituelle, qui est Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., pour inviter les victimes et les témoins de telles violences, qui ne parviennent pas à se rendre à son bureau, de lui envoyer un message en toute sécurité et confidentialité.