Le fait que les manifestations organisées par le gouvernement soient closes par des discours de diffamation sur certaines personnes et radios privées, lesquels discours sont soutenus par le ministre de l’Intérieur, montrent que le pouvoir de Bujumbura est inquiet de la médiatisation des fautes qu’il commet susceptible d’entrainer un déficit du vote électoral à son passif. Déclaration faite par Janvier Bigirimana, secrétaire général du FOCODE dans une conférence de presse. L’association FOCODE, demande à la hiérarchie du ministère du ministre de l’intérieur de le conseiller et de le ramener dans le droit chemin. Le ministre de l’Intérieur ayant montré qu’il ne va rien changer dans ses relations avec la société civile et les médias, constate Maître Janvier Bigirimana. Pour ceux qui se demandent si cette démarche peut décourager les militants contre le troisième mandat du chef de l’Etat, l’association FOCODE et son président diffamé singulièrement dans ces manifestations annoncent que ce combat ne sera jamais étouffé et prendra une voie légale et pacifique.
L’organisation de la société civile EURAC demande une vigilance de l’Union Européenne plus que nécessaire à trois mois de la tenue des élections législatives et locales au Burundi. EURAC demande au gouvernement du Burundi d’accepter des enquêtes internationales sur l’assassinat des trois religieuses italiennes de Kamenge ainsi que sur les cas d’exécution sommaire des combattants qui se seraient rendu aux forces de l’ordre en province de Cibitoke en décembre 2014.