C’est surtout les propriétaires des restaurants et cabarets, les hôtels ainsi que ceux des maisons de passage qui se lamentent. Au niveau des quartiers, la population ne sait pas à quel saint se vouer : « L’on est contraint d’aller puiser de l’eau des marais alors qu’elle est totalement sale », ont précisé les cuisiniers dans des restaurants localisés à ‘’Bwandimari’’, tout près du marché central de Kayanza.
A l’intérieur des ces restaurants, la propreté a presque été oubliée. Les clients ne cachent pas leur inquiétude : « D’un moment à l’autre, les maladies des mains sales peuvent apparaitre » ont-ils déclaré en affirmant être quelque fois servis sur des assiettes et gobelets impropres.
Les sources recueillies auprès des malades et personnel de santé à l’hôpital de Kayanza font savoir que même les activités dédiées à la propreté au sein de cette infrastructure sanitaire ont été minorées suite au manque de l’eau. Pour les malades, si cette situation persiste, les malades peuvent de nouveau être victimes des maladies des mains sales.
La ville s’agrandit de jour en jour malgré l’exigüité des barrages d’eau.
C’est l’avis partagé par l’antenne de la Regideso dans la région Nord. Entretemps, continu le personnel de cette société, les bâtiments sont érigés de jour en jour.
Dans les quartiers comme Mukoro, Kirema, Kirwati et Gisoro, l’on rencontre des gens qui portent des bidons qui vont à la recherche de l’eau potable. « Passer cinq jours sans avoir de l’eau dans les ménages est très déplorable » se lamentent t-ils en indiquant qu’un bidon d’eau coûte actuellement plus de 200 francs.
La Regideso indique que pendant la période d’été, le manque d’eau potable suscite beaucoup de problèmes. Cette société demande la collaboration de l’administration dans la lutte contre la vente frauduleuse de l’eau potable.