Mais le problème est que ce marché ne dispose pas de toilettes car les latrines de ce marché dit « moderne » ne fonctionnent pas à cause du manque d’eau. Et ceci depuis que la REGIDESO a procédé à la coupure de l’eau et de l’électricité il y a à peu près de sept ans.
« Il arrive des situations où nous sommes obligés de ne pas travailler à cause des matières fécales tout prés de nos kiosques », témoigne un des commerçants de ce marché moderne. Ces commerçants se plaignent du fait que la commune promet de faire réalimenter le marche en eau potable mais que cette promesse reste lettre morte jusqu’aujourd’hui alors qu’ils sont obligés de payer les taxes communales.
A qui la faute ?
La REGIDESO qui a procédé à la coupure de l’eau et de l’électricité accuse la Commune RUTANA de manque de volonté pour payer une arriéré de facture de plus d’un million de francs burundais, une dette qui date de plus huit ans. Le responsable de cette société en Province RUTANA accepte cependant de réouvrir l’alimentation en eau à condition que la facture soit régularisée.
Les gestionnaires du marché quant à eux jettent également le tort à l’administration communale : «nous payons chaque mois selon la convention et d’après cette dernière, la Commune devait nous donner un marché bien équipé en eau et en ’électricité»,dit un des gestionnaires.
Quant à l’administration, Isidora NKUNDIZANYE nouvelle Administrateur de la commune RUTANA promet de contacter toute partie prenante afin que l’eau et l’électricité soient rétablis pour éviter que toute personne qui fréquente le marché moderne de RUTANA attrape des maladies liées aux mains sales.