Selon eux, ce phénomène est incompréhensible, car, disent-ils, les présidents des bureaux de vote au niveau des autres communes leurs ont clarifié avoir déjà perçu la totalité de leur salaire. Ces responsables de bureaux de vote pensent que leur salaire aurait été détourné pour d’autres fins. Ils demandent ainsi à leurs responsables hiérarchiques de leur venir en aide pour qu’ils puissent être rétablis dans leurs droits.
Pas de promesse, ni d’assurance.
Placide Migambi est responsable de la Commission Electorale Communale Indépendante à Tangara. Il souligne être au courant de ce problème, mais se réserve de tout commentaire. « Mon travail était limité sur la contrôle et l’assurance du bon déroulement du scrutin dans ma commune » se défend-t-il, en suggérant pourtant à ces chefs des bureaux de vote de porter plainte auprès du président de la Commission Electorale Provinciale Indépendante de Ngozi.
Au moment où la période pluviale s’annonce déjà, indiquent ces présidents des bureaux de vote, « cet argent pourrait nous aider à nous procurer des semences, des houes, des engrais chimiques et des frais de paiement pour les travailleurs de nos champs ». Ils demandent cependant au président de la CEPI Ngozi de faire tout ce qui est possible afin qu’ils soient payés. Désiré Minani, président de cette commission au niveau provincial, dit ne pas être au courant de cette situation et de se renseigner.