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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Gitega : La pauvreté accrue des ménages ruraux multiplie les enfants vendeurs ambulants dans la ville

décembre 05, 2016
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Les effectifs des enfants qui font le commerce ambulant des arachides et des œufs dans les bistrots et les rues de la ville de Gitega ont gonflé depuis un certain temps. Ces enfants ont fui la pauvreté dans leurs familles, mais survivent très difficilement dans la ville.
 
Depuis un peu plus de six mois, le nombre d'enfants qui vendent les arachides et les œufs cuits ne cesse d'augmenter dans la ville de Gitega. Ils se comptent par dizaines. A les entendre, ils viennent de presque tous les coins du pays. Leur âge varie entre douze et dix-sept ans, selon du moins plusieurs de ces jeunes adolescents interrogés.  
 
Selon toujours ces jeunes vendeurs ambulants, la vie qu'ils mènent est « plus que dure ». Le matin, ils préparent les œufs et les arachides. Ils mettent ensuite leurs produits sur de gros plats pour les arachides grillés, et sur des paniers métalliques tissés pour les œufs cuits. 
 
Ces adolescents commencent alors à sillonner dans les rues de la ville, dans des bistrots et partout ailleurs où ils croient avoir des clients. Ils disent qu'ils dorment fatigués « tous les soirs au-delà de vingt-trois heures ». 
 
Leur salaire mensuel est de vingt mille francs en moyenne ; mais il arrive que certains gagnent moins ou plus que ce montant moyen du fait qu’ils soient logés et nourris par leurs patrons. Ils précisent néanmoins qu’ils remboursent parfois eux-mêmes les pertes encourues en cas de refus de paiement d’un client, ou quand il y a cas de vol de leurs produits. Leurs patrons les obligent de payer ces pertes. 
 
Nombreux parmi ces enfants affirment que la pauvreté de leurs parents qui ne pouvaient pas les nourrir et payer leurs frais de scolarité est la cause principale qui les a contraint à fuir leurs familles, pour chercher de quoi survivre dans la ville de Gitega.
 
Ils disent néanmoins qu’ils font face à plusieurs problèmes dans leur commerce. La police les pourchasse, ne voulant pas de commerce ambulant à Gitega. Les enfants tentent alors de vendre leurs produits en fuyant chaque fois à la vue d’un policier. Toutefois, ils regrettent de ne pas évoluer et demandent au gouvernement de les appuyer pour retourner à l'école, pour ceux qui n'ont pas encore dépassé l'âge requis. Pour ceux qui ont déjà dépassé l'âge, ils souhaitent intégrer les centres des métiers.
 
Les défenseurs des droits de l'enfant demandent au gouvernement et aux bienfaiteurs de conjuguer les efforts pour récupérer ces enfants qui deviennent de plus en plus nombreux dans le pays. « La place d'un enfant est à l'école ou dans un centre professionnel, et non dans un commerce non tenace comme celui que de nombreux enfant effectuent dans les rues de certaines ville et centres à vocation urbaine », expliquent ces activistes.
 

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