Les burundais de la communauté islamique se sont joints ce samedi 27 Mai aux autres musulmans du monde entier pour observer le jeûne qui caractérise le mois sacré du Ramadhan dans cette communauté. Durant cette période, les musulmans renforcent leurs prières et font des œuvres charitables dans le but d'implorer le pardon divin.
Cependant, ceux de la communauté du Burundi regrettent que cette période du mois de Ramadan arrive au moment où les conditions de vie sont devenues difficiles.
A titre illustratif, les musulmans déplorent la carence de sucre sur le marché, une denrée aujourd'hui introuvable alors qu'elle est normalement la plus réclamée et utilisée pendant ce mois. « Il est difficile, voire impossible pour la plupart de se procurer ne fût-ce qu'un kilogramme de sucre aujourd'hui qui s'achète entre 2.600 et 3.600 francs », témoigne un musulman.
Les membres de la communauté musulmane se plaignent aussi de la rareté d'autres aliments de base généralement consommés dans le mois de Ramadan comme les tubercules et les légumes dont les prix au marché ou encore dans les boutiques ont sensiblement augmentés, passant du simple au double.