Le Burundi est actuellement le pays le plus pauvre du monde avec 11,18 millions d'habitants, selon les dernières statistiques de 2015, répartis sur 27.834 km². Avec un taux de croissance de la population parmi les plus élevés au monde, 3%, cette croissance a des effets négatifs.
Selon les estimations du FNUAP (Fonds des Nations Unies pour la Population) publiées en 2015, la population burundaise et les besoins alimentaires risquent de « doubler » en 2030 alors que la surface cultivable sera « réduite de moitié ».
Une jeunesse de plus en plus nombreuse mais dont l'avenir est hypothétique!
Dans un point de presse animé ce mardi, le président de la Parole pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités (PARCEM) a souligné que 65% de la population burundaise a moins de 25 ans ; et 75% a mois de 35ans.
« Quelle gravité? Comment garantir un emploi décent et un avenir meilleur à cette jeunesse dans un contexte de paupérisation actuelle et de crise politique? », se demande Faustin Ndikumana.
Pour pallier à cette situation, la PARCEM propose la création et la multiplication des emplois pour lutter contre le chômage. « Pour y arriver, il faut une politique volontariste assortie d'une stratégie globale et d'un environnement favorable », martèle le président de PARCEM.
La PARCEM demande au gouvernement burundais de trouver une solution à la crise politique qui, « non seulement a mis à mal la cohésion nationale et qui paralyse les énergies des forces vives et productives, mais aussi prive le pays des opportunités de financement ».