Selon les habitants de ces quartiers, depuis ce jeudi 10 Août 2017, il s’observe un manque criant d’eau. Ils doivent aller acheter l’eau dans les quartiers de Nyakabiga et Rohero de la mairie de Bujumbura. « Un bidon de 20 litres s’achète entre 50 et 100 francs burundais. Mais le prix peut varier jusqu’à 200 BIF/bidon selon le lieu de vente », raconte un des habitants de Jabe.
Dans le quartier 1 de la zone Nyakabiga, l’eau vient à compte goute et les habitants sont obligés d’aller puiser de l’eau à une grande distance.
La population de ces quartiers parle d’une énorme perte. « Nous pouvons utiliser entre 1500 et 2000 francs burundais par jour pour payer les taxis-vélo qui transportent cette eau de la source à la maison », s’indigne un des habitants de Bwiza.
Les responsables des restaurants se lamentent plus que les autres car ayant besoin de grande quantité en eau pour leur business. Ce vendredi 11 Août 2017, un de ces responsables nous a expliqué qu’il a débloqué à peu près dix mille francs burundais pour l’approvisionnement en eau.
Selon les témoignages recueillis à Bwiza et Jabe, ceux qui n’ont pas de l’argent pour acheter de l’eau s’approvisionnent dans la rivière Ntahangwa.
Les habitants craignent des conséquences liées au manque criant d’eau. Celle puisée dans différentes rivières traversant la capitale est impropre et contient des déchets.
Ils demandent à la Regideso de leur approvisionner en eau potable surtout que la même société vient de revoir à la hausse les tarifs de l’eau et d’électricité.