Après le décès de son mari, il y a plus d’une année, J.M tente de satisfaire les besoins de ces 5 enfants mais sans succès.
‘’La nourriture qu’on nous donne mensuellement s’épuise au cours des deux premières semaines. Je ne suis pas capable d’acheter les cahiers des enfants et quand on renvoie l’enfant de l’école à cause des cheveux, il peut passer plus de deux jours à la maison parce que je n’ai pas de solution.’’, déplore la veuve
La veuve explique que, de son vivant, son mari contribuait énormément à la survie de la famille : ‘’Quand leur père était encore vivant, il apportait de la nourriture supplémentaire, il achetait un sac de charbon ou du bois de chauffage.’’, regrette la veuve qui indique que même le bois de chauffage que le HCR distribue est très insuffisant.
Le fils aîné a décidé d’aider la famille
L’abandon scolaire a été le prix à payer pour pouvoir contribuer à la survie de la famille.
Selon sa mère, son fils travaille un peu partout pour gagner de l’argent : ‘’Il travaille pour les gens qui le paient ici dans le camp, juste pour aider ses petits frères et sœurs. Il apporte parfois deux ou trois cents francs, et nous achetons du charbon ou 1 kilogramme de farine pour la patte.’’, signale J.M.
Certaines veuves résidant dans le camp des réfugiés de Mahama indiquent qu’elles ont du mal à garder leurs enfants à l’école à cause de la pauvreté qui s’accroît.