La perturbation climatique est donnée par les cultivateurs comme cause principale de la hausse des prix des produits vivriers de première nécessité surtout le haricot dont le prix d’un kilogramme a déjà été rehaussé de plus de 1.000 franc burundais. « Nous voyons que le prix d’un kilogramme du haricot pourra grimper jusqu’à 2.500 car il est déjà à 1.800 franc burundais alors que nous sommes dans la période de récolte. Récemment, un kilogramme coûtait entre 500 et 600 franc burundais. Quant à celui en provenance de la région de Kirimiro à Gitega, il s’achetait à 400. »
Il en est de même pour les autres produits vivriers. Les habitants de cette localité donnent l’exemple de la farine de manioc dont le prix a doublé. ‘’ Actuellement, la farine de cette localité coûte très cher. Un seul kilogramme s’achète à 1.000 franc burundais. Heureusement que le prix de la farine de maïs, lui, n’a pas augmenté. Mais nous craignons que les prix des autres denrées alimentaires finissent par augmenter aussi. Il nous sera alors difficile de trouver les semences pour la prochaine saison culturale A. ‘’
Les habitants de Matana craignent la famine si rien n’est fait dans l’immédiat