Ce dimanche, la joie était immense pour les réfugiés catholiques du camp de Nduta. Pour cause, la mesure interdisant toute célébration eucharistique a été levée ce 18 Novembre. L’ambiance était à l’allégresse, comme en témoigne un des réfugiés. « Oui, les chretiens étaient vraiment heureux car cela fasait très longtemps qu’ils étaient privés de messe et de prières. Il y avait vraiment de la joie et de l’ambiance. »
La dernière messe dans ce camp remonte au 23 Septembre dernier. Ce jour là, le culte avait été interrompu suite à une pagaille provoquée par un différend entre les chrétiens et leur prêtre. Ces réfugiés accusaient leur prélat d’avoir détourné l’argent destiné à la construction d’une Eglise en dur. Ces intercations avaient aussitôt conduit à la démolition d’une maisonnette en paille qui leur servait de lieu de culte. Il a fallu l’intervantion des dirigeants du camp pour mettre fin à ce désordre. Et, même si ils ont été autorisés à célébrer de nouveau l’eucharistie, ces réfugiés espèrent que le nœud du problème à l’origine de ce conflit a lui aussi été résolu.