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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les réfugiés burundais célèbrent la nativité, même si timidement

décembre 26, 2018
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Les chrétiens réfugiés au camp de Nduta situé en Tanzanie se réjouissent de célébrer la fête de Noël dans leur église. Ils regrettent cependant de ne pas pouvoir fêter dans l’allégresse faute de moyens financiers consécutifs à des mesures qui leur interdit d’opérer des activités génératrices de revenus dans le camp.

Tôt ce mardi, les chrétiens se sont mis sur leur trente et un pour célébrer la fête de Noël. Il a été aussi l’occasion de procéder au baptême des petits enfants. « A l’occasion de cette fête de Noël au camp de Nduta, nous les catholiques nous sommes très fiers. De surcroit, on a rouvert notre église et c’est très agréable. On a même baptisé des petits enfants. Malgré la pauvreté qui nous hante, on a pu quand même fêter au sein de la famille des chrétiens. L’allégresse ne manque pas en dépit de cette pauvreté. »

 

Les réfugiés de Nakivale bravent la faim et célèbrent la Nativité

 

Les burundais réfugiés au camp de Nakivale ont répondu massivement à la prière de célébration de la naissance de Jésus Christ. Les enfants de ce camp contactés par la RPA ne font que manifester leur famine. « Noël n’est pas la bienvenue pour moi. J’ai tellement faim. Tenez, Je suis en train de sucer la canne à sucre à cause de la faim. »

 

Malgré cette situation, ces réfugiés burundais saluent les œuvres du programme alimentaire mondial, PAM en sigle, qui leur a rationné à temps. Une action qui leur a permis d’avoir de quoi mettre sous la dent en ce jour de Noël. « Ici à Nakivale, nous remercions énormément le PAM qui nous a procuré la ration alimentaire à temps. Ils ont posé un bon geste. Nous louons Dieu pour ce pain. La célébration de Noël ne s’est pas cependant déroulée comme à l’accoutumé. »

 

Ce camp héberge également une petite communauté d’albinos. De leur côté, ils déplorent la suspension de l’assistance des organisations des bienfaiteurs. « Je suis un réfugié albinos de Nakivale. Nous n’avons rien à manger. Nous n’avons pas célébré Noël. Même les ONG qui nous venaient en aide, ont carrément interrompu l’assistance. »

 

Signalons en passant que les réfugiés burundais du camp de Nakivale étaient habitués de s’adonner à l’agriculture afin d’améliorer la ration alimentaire offerte par le PAM. Mais ils prédisent la mauvaise récolte suite à la saison pluvieuse qui n’a pas été favorable.

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