Dieudonné Manirakiza exerce ses activités à Mbuga Ngari dans la ville de Gisenyi. En 2015, avec l’éclatement de la crise politique en cours au Burundi, il opte de prendre le large à destination du Rwanda. Il passe ses premiers jours de refuge dans la ville de Kigali, par après, il déménage vers la ville de Gisenyi où le coût de la vie est moins cher qu’à Kigali.
‘’A kigali, je faisais de petits jobs qui m’ont permis d’avoir un capital de 500.000 francs rwandais afin d’ouvrir ma propre boutique à Gisenyi. Je vends plusieurs produits alimentaires ainsi que des boissons’’, explique Manirakiza.
Après trois mois de prestation, Dieudonné Manirakiza ajoute que ses bénéfices sont déjà appréciables et croit en un avenir prometteur. ‘’ Je gagne entre 120.000 et 150.000 francs rwandais par mois. Je continue aussi l’épargne à travers les associations dont je suis membre.’’
Travailler à Gisenyi, ville située près de la frontière rwando-congolaise, est aussi un grand avantage dans son commerce, des clients ne manquent pas. Des clients qui témoignent de ses bons services et bon accueil.
Dieudonné Manirakiza, jeune marié, indique qu’il arrive à subvenir aux besoins de sa famille grâce à ses revenus. Dans son avenir, il compte être un grossiste.
Dieudonné Manirakiza lance un appel aux jeunes réfugiés de s’atteler au travail et de ne pas minimiser un quelconque travail. Pour lui, l’important est d’avoir un objectif. Avec le peu d’argent gagné, apprendre à épargner petit à petit afin d’arriver à l’objectif fixé.
Le jeune burundais demande aussi aux représentants des réfugiés de soutenir dans ce genre d’initiative.
Article de presse sur l’émission Turiho du 15 janvier 2019. Avec le soutien de la Wallonie-Bruxelles International.