Ces cambistes indiquent qu’ensemble avec la BRB ont décidé un taux de change à ne pas dépasser. Un dollar s’achète à 2130 francs burundais. Le plus attristant pour ces cambistes, la BRB donne les devises par favoritisme. « Nous nous sommes entendus avec la BRB sur le prix de change mais aussi sur les pourcentages de gain. Nous leur avons demandé de traiter les cambistes au même pied d’égalité. Malheureusement, certains bureaux sont privilégiés au détriment des autres lorsqu’il s’agit d’octroyer des devises aux cambistes. Pire encore, les cambistes favoris sont interdits par la BRB de vendre ces devises aux autres. », déplorent certains cambistes.
Ces cambistes se lamentent contre un policier connu sous le nom de Léonidas Nimpagaritse, surnommé Facebook qui sillonnent dans les bureaux de change avec un fusil. De plus, il brille par des intimidations en exigeant aux cambistes de montrer l’argent en leur possession. « Il manifeste plus de zèle dans l’arrestation des cambistes. Beaucoup d’entre nous ont été arrêtés parce qu’ils sont tout simplement des cambistes de monnaie. On se demande s’il a été mandaté par la BRB. Même si c’était la BRB qui l’aurait mandaté, il n’a aucun droit d’entrer dans le bureau de change avec une arme pour demander le montant d’argent qu’on dispose. Ce jeudi, il a menacé de retirer les policiers qui assurent la sécurité des bureaux de change. » ont ajouté ces cambistes.
Ces cambistes craignent que ce policier ait trouvé un moyen pour demander des pots-de-vin et demandent à la BRB de lutter contre ce désordre. Ils demandent encore aux agents de la BRB d’abandonner le favoritisme.