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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Des musiciens enthousiasmés malgré l’exil…

mars 20, 2020 974
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Un groupe de cinq musiciens burundais réfugiés au Rwanda ont continué d’exercer leur métier à Kigali.  Quel a été leur début à kigali ? Qu’est-ce que ce métier leur apporte financièrement ?

Elvis Muco, un des 5 musiciens faisait du karaoké au Burundi. Il s’est exilé au Rwanda en 2015. Ils ont passé des mois à s’habituer au terrain avant de se lancer.

 

‘’Ce sont nos aînés musiciens burundais résidant au Rwanda qui nous ont aidés à s’intégrer dans le milieu musical rwandais. Cela nous a pris au moins une année’’, raconte Elvis Muco.

 

Faisant du karaoké dans des bars de Remera, dans la capitale Kigali, Elvis Muco avoue que la majorité de leurs fans sont des burundais, qui se sont exilés nombreux dans cette ville. Grandi dans une famille fan des musiciens comme Canjo Amissi et Africa Nova, Muco explique que c’est de là qu’il tient cette préférence des anciens succès.

 

’Les burundais aiment beaucoup notre musique et du coup les rwandais sont devenus nos fans’’, poursuit-il.

 

Ce groupe de musiciens vient de passer deux ans à faire des karaokés à kigali. Ils sont satisfaits car ça leur permet de subvenir à leurs besoins quotidiens.

 

’Nous sommes maintenant connus, nous avons pu acheter quelques instruments de musique comme la guitare et d’autres, nous pouvons payer le loyer, nous acheter des vêtements et de quoi manger’’, se félicite Elvis Muco.

 

Ces jeunes musiciens réfugiés comptent partager leurs connaissances avec des enfants du camp de Mahama, se trouvant au Rwanda. ‘’Nous avons un projet de faire une école de la musique pour apprendre aux enfants qui sont dans le camp de Mahama gratuitement. Nous allons commencer avec 8 guitares, deux pianos et quelques instruments traditionnels Inanga, Umuduri, Ikembe.’’

 

Comparant avec leur projet, ils estiment le matériel à leur disposition insuffisant. ‘’Nous avons besoins de beaucoup de matériels pour apprendre aux enfants efficacement, mais nous allons commencer avec le peu de matériels que nous avons.’’ Termine-t-il.

 

Article de presse sur l’émission Turiho du 11 Février 2020. Avec le soutien de la Wallonie-Bruxelles International.

 

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