Les administratifs en Mairie de Bujumbura se disent inquiets de la recrudescence de la criminalité causée par des bandits habillés de manteaux et portant des machettes et quelques fois des fusils. Ce climat d’insécurité est aggravé par le comportement jugé irresponsable de certains policiers. Propos recueillis dans une réunion animée conjointement par les ministres de l’Intérieur, de la Sécurité publique à l’endroit des administratifs en Mairie de Bujumbura.

Dans cette réunion où les journalistes ont été interdits d’enregistrement, les administratifs en Mairie de Bujumbura assument qu’il y a un désordre et des vols inhabituels. Des individus en toute liberté se baladent avec des machettes et parfois avec des armes à feu et volent et pillent. Selon l’administrateur de la commune Musaga, il est difficile de lutter contre ces bandes armées parce que de toute les façons elles seraient organisées. Toujours est-il qu’au cours de cette réunion, les administrateurs des communes Ngagara et Bwiza ont fait savoir que dans l’objectif de lutter contre ce vol organisé, la population a choisi de mettre ces barrières et des agents civils pour leur protection. Cette mesure a ramené selon ces administratifs de la sécurité d’une manière la plus appropriée. Cependant, il y a discordance de points de vue entre les administratifs et les forces de l’ordre à propos de cette mesure. Les administratifs ont également au cours de cette réunion informé les ministres de l’Intérieur et de la Sécurité publique, du problème qu’ils rencontrent avec des policiers ivres de boissons prohibées, irrespectueux de l’autorité administrative. Ces policiers étant un frein à la sécurité, renchérissent toujours ces administratifs. Ce qui perturbe la sécurité et empêche les policiers à vaquer à leurs occupations quotidiennes parce qu’ils passent leurs temps à se souler la gueule.

A ce propos, le ministre de la Sécurité publique, Gabriel Nizigama, indique que ces criminels ne peuvent avoir plus de force que les agents de l’ordre. Et en ce qui concerne, les barrières montées par la population, le ministre de la Sécurité publique a exigé leur levée et la population doit collaborer avec les forces de l’ordre.