que des groupes sont constitués la nuit grâce à une communication par des talkies walkie dit Motorola. Les autorités administratives à Muyira indiquent avoir donné le rapport à la hiérarchie concernant certaines habitations qui refusent d’être perquisitionnés.
Selon une famille de la colline Rweza dans la zone Muyira, les habitants de cette localité vivent dans une peur panique. Elle affirme qu’il y a des groupes en provenance de Kiliba-Ondes en RD Congo qui se sont installés dans les foyers se trouvant sur différentes collines de la zone Muyira.
Gédéon Mpitabavuma, le chef de zone Muyira confirme ces informations. Interrogés sur les ménages qui abriteraient ces groupes armés, Gédéon Mpitabavuma dit qu’il y a des familles qui ont résisté à la fouille perquisition.
Les victimes des exactions commises par ces hommes armés disent qu’ils sont nombreux et qu’ils communiquent à l’aide des talkies-walkies dits Motorala. Ces groupes jurent qu’ils feront du mal aux habitants de Rweza, témoigne Chantal Nibona, une des victimes de ces groupes armés. Les habitants et les responsables à la base Muyira demandent aux instances habilités d’intervenir rapidement avant que le sang ne soit versé.
Et aussi à Ruyaga les habitants de cette zone située également en commune Kanyosha de la province Bujumbura se disent également inquiets de la présence de ces groupes armés et qui se déplacent la nuit. La nuit dernière, les habitants de la colline Sarongo située dans la zone Ruyaga affirment avoir vu 2 groupes d’hommes habillés de manteaux et avec des machettes. Ils disent avoir dormi la peur au ventre. Un des habitants de cette localité témoigne : « Depuis qu’on a entendu qu’il y a es jeunes qui sont rentrés de Kiliba-Ondes, on est toujours à nos gardes vers 19h et 20h. Certains entrent dans leurs maisons et s’y cachent. Les Imbonerakure sont les plus soupçonnés de loger ces groupes de gens et ils sont dits qu’ils viennent de Kiliba-Ondes. Ceux qui les ont déjà vus disent qu’ils sont très nombreux. Certains sont armés et le soir ils sortent. Nous soupçonnons des maisons qui logent ces personnes le soir. Pendant la journée ce sont des personnes normales mais le soir elles se comportent comme des animaux. »