La présence des groupes terroristes au Burundi est une triste réalité, c’est l’affirmation du ministre de l’Intérieur hier lundi. Une affirmation qui vient confirmée la déclaration du porte-parole de la police burundaise. C’était dans une conférence de presse la semaine dernière. Mais les Burundais s’interrogent sur quelles mesures de sécurité à prendre.
Dans une réunion du ministre de l’Intérieur, Edouard Nduwimana, avec les gouverneurs de province ainsi que les responsables des différentes églises ce lundi, il a tenu à souligner une présence des groupes terroristes ici au Burundi : « Nous avons de sérieux indices qui affirment la présence des groupes terroristes ici au Burundi. Vous avez entendu dans ces derniers jours qu’il y a même ceux qui ont été arrêté, on pensait au paravent qu’aucun burundais ne pouvait participait à des groupes terroristes de ce genre mais nous avons constaté le contraire. C’est évident qu’ils ont commencé à préparer le terrain. L’exemple typique est celui de Kanyosha où il y a une maison dans laquelle des enfants sont enfermés et suivent des cours. C’est visible qu’il y a des préparatifs, c’est pour cela qu’il faut nous lever comme un seul homme pour faire face à ce phénomène. » Jeudi de la semaine passée, dans une conférence de presse, la police burundaise avait annoncé qu’il y a des burundais qui sont en contact avec les réseaux suspects d’endoctrinement terroriste déjà identifiés et les suspects sont arrêtés pour subir des interrogatoires.