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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Les menaces pèsent sur ceux qui ont dénoncé la distribution des armes à feu au campus Kiriri

novembre 04, 2014 3719
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Il y a du flou dans l’affaire Etienne Ndayishimiye. C’est ce veilleur de nuit appréhendé en possession d’une arme à feu au campus Kiriri. Mais certains étudiants de ce campus nient que ce veilleur possédait une arme à feu. D’autres étudiants affirment cependant

qu’il a été appréhendé en possession d’un pistolet. Dans cette histoire, même le chargé de la sécurité à l’université du Burundi se contredit dans ses propos.

Tout commence samedi premier novembre, un étudiant du campus Kiriri et pas des moindres le délégué général des étudiants dans les enceintes de ce campus déclare sur la voix des ondes une probable distribution des armes aux jeunes Imbonerakure vivant au campus Kiriri. Ernest Niyungeko, le délégué général des étudiants, se base sur les enquêtes établies par des étudiants sur le veilleur du nom d’Etienne Ndayishimiye. Un veilleur qui, selon Ernest Niyungeko, a été bel et bien appréhendé en possession d’un pistolet. Toujours d’après Ernest Niyungeko, ce veilleur aurait dit à son chef hiérarchique qu’il possède un pistolet, lequel pistolet lui aurait été offert lors d’une réunion dans les enceintes de la permanence nationale du CNDD-FDD. Ernest Niyungeko ajoute en outre que ce même veilleur aurait dit à son chef hiérarchique que plusieurs personnes y compris le directeur de la Régie des Œuvres Universitaires et le chargé de la sécurité à l’université étaient présent lors de cette réunion. Une réunion au cours de laquelle des armes auraient été distribués, toujours selon Ernest Niyungeko. Le représentant  des étudiants du campus Kiriri, Joseph Sinzinkayo, nie catégoriquement que le veilleur Etienne Ndayishimiye a été appréhendé en possession d’un fusil. Pourtant, ce même représentant avait signé sur une note, une note que la rédaction de la RPA a pu se procurer, où il écrit que le veilleur Ndayishimiye avait bel et bien une arme à feu. Mais aujourd’hui, Joseph Sinzinkayo  nie tout catégoriquement.

Le chargé de l’encadrement et de la sécurité à l’université du Burundi lui aussi baigne dans des contradictions. Contacté par la RPA, le samedi premier novembre 2014, Nimbona Céléstin, a avoué que le veilleur a été attrapé avec un pistolet en sa possession. Mais 48heures après, ce même chargé de la sécurité a nié catégoriquement que ce veilleur a été arrêté avec un pistolet à la main. Pour l’heure, l’étudiant Ernest Niyungeko, qui a révélé cette probable distribution des armes dans le campus Kiriri, dit être menacé quant à sa sécurité. Dans l’entretemps, la représentation générale des étudiants trouve que cette affaire cache mal des manipulations politiciennes et demande au ministère de la Justice et celui de la Sécurité publique de faire des enquêtes impartiales pour que la vérité éclate.         

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