Le président américain Barack Obama de même que les parlementaires européens ne savent pas où se trouve le Burundi sur la carte mondiale. Raison pur laquelle le gouvernement burundais estime que toutes ces personnalités se sont basées sur des rumeurs pour demander la libération de Pierre Claver Mbonimpa. Propos de Philippe Nzobonariba, porte-parole du gouvernement, dans une interview accordée hier jeudi à la BBC.
« Le président américain connait bel et bien le Burundi. Cela est une évidence contrairement aux suppositions contraires annoncées par le porte-parole du gouvernement, Philippe Nzobonariba », analyse de Pascal Nizigiyimana, spécialiste en relation internationale. Pour lui, la preuve en est la représentation américaine ici à Bujumbura.
Un tel message lancé au gouvernement burundais doit être pris en considération pour éviter des conséquences néfastes.