Ces membres du FNL en question sont JUMA PILI BIRIKUNZIRA, responsable de la coalition AMIZERO Y’ABARUNDI à Rubirizi, Nestor NDAYISHIMIYE surnommé Mashashe, Etienne BUTOYI, Jean de Dieu BIGIRIMANA dit Wakongo, Dieudonné NIYONKURU, Jean BUCUMI, Chadrack NIYONKURU et un autre dont on ne connait pas encore l’identité. Tous les 8 sont des démobilisés de l’ancien mouvement rebelle FNL alors dirigé par Agathon RWASA, actuel Vice-président de l’assemblée nationale sous le régime NKURUNZIZA.
Selon notre source à Rubirizi, deux de ces membres, à savoir JUMA PILI BIRIKUNZIRA et Jean de Dieu BIGIRIMANA sont arrivés au cachot de la police à Rubirizi dans un état très critique et leurs familles craignent qu’ils ne soient plus de ce monde. Les mêmes sources font savoir que la sécurité des six autres n’est pas garantie car, après qu’un certain Jonas les aient embarqués dans une voiture de marque pick-up immatriculée A289A PN, personne ne les a plus revus.
Côté police, ils reconnaissent avoir arrêté ces membres du FNL et font savoir qu’ils sont accusés de tentative de perturbation du prochain référendum.
« La police a appréhendé une personne qui s’appelle BUCUMI qui détenait deux fusils de type kalachnikov avec beaucoup de munitions. L’enquête a poursuit son cours et on a pu arrêter 7 autres personnes. Ils avaient un même projet, à savoir perturber le prochain référendum en utilisant des armes à feu. » A déclaré Pierre NKURIKIYE, porte-parole de la police burundaise.
Mais ces allégations de la police sont réfutées par certains des membres du FNL qui se sont entretenus avec la RPA qui parlent eux de montage grotesque. Selon eux, lors de la fouille perquisition opérée par des agents de l’ordre et de sécurité, en présence du chef de colline, aucune arme n’a été trouvée à leur domicile. Autre fait troublant, selon toujours ces membres du FNL, c’est le fait que le porte-parole de la police semble être au courant du nombre d’armes qui seraient entre les mains de la population, comme si il avait lui-même participé à leur distribution.
« Nous n’avons pas pu mettre la main sur toutes les armes qu’on cherchaient. Mais les recherches continuent. » A conclut le porte-parole de la police burundaise.