Ils étaient une vingtaine, lorsque les réfugiés burundais ont été interceptés par un groupe de tanzaniens armés de machettes à plus de huit cent mètres du camp de Nduta, plus précisément à l’endroit communément appelé Nyangwa. Ces réfugiés qui étaient composés d’hommes, de femmes et d’enfants ont immédiatement alerté la police.
« Les hommes ont été encerclés par les Baha. Ils ont appelé la police mais cette dernière n’a pas pu sauver tout le monde parce qu’ils étaient éparpillés dans la brousse à la recherche du bois de chauffage. Ainsi, deux réfugiés ont été attaqués et blessés à coups de machettes. L’un des blessés réside dans la zone 19 et l’autre dans la zone 6. » Témoigne notre source
Tous les deux blessés sont des hommes. L’un d’entre eux est blessé aux bras, l’autre aux épaules. Ils reçoivent des soins à l’intérieur du camp selon les réfugiés. Sur la question de savoir pourquoi ces réfugiés continuent à se rendre dans la brousse pour chercher le bois de chauffage alors qu’ils connaissent le danger qu’ils encourent. « Supposons qu’ils arrêtent d’aller chercher du bois, comment vont-ils vivre ? Vont-ils utiliser le charbon ? Vont-ils couper ces arbres qui se trouvent à l’intérieur du camp ? Non… qu’ils nous laisse nous débrouiller parce qu’ils ne nous donnent pas le bois de chauffage puisqu’ ils nous donnent la nourriture seulement. » Indique notre source
Les réfugiés de Nduta demandent au HCR et au gouvernement tanzanien de les protéger et de résoudre la problématique du manque du bois de chauffage dans le camp.