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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

A Kirundo, les entraînements paramilitaires sont encadrés par certains responsables

décembre 09, 2019 1221
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Certaines autorités de la province Kirundo sont pointées du doigt par la population de soutenir les jeunes Imbonerakure en formation paramilitaire dans les zones Kirundo rural et Cewe. L’exemple donné par les habitants de Kirundo est celui du responsable provincial de la documentation et le procureur de Kirundo qui ravitaillaient ces Imbonerakure en armes la nuit de ce dimanche dans l’une des deux places d’entrainement.

La population proche des centres d’entrainement en province Kirundo, a vu la nuit de ce dimanche Olivier Nibitanga, responsable de la documentation dans cette province, Gérard Niyokindi, procureur de la république à Kirundo et le président de l’association des coiffeurs en train de transporter des armes vers la colline Gaharata de la commune Kirundo Rural où se déroule une formation paramilitaire des Imbonerakure. Un habitant de la place témoigne. « Ce dimanche soir, olivier Nibitanga, chef de la documentation, Gérard Niyokindi, procureur de la république à Kirundo, en compagnie du président de l’association des coiffeurs, ont débarqué au centre de formation Gaharata. C’était entre 18 heures 30 minutes et 19 heures. Ils ont emmené 16 fusils à ces Imbonerakure qui se préparent à la guerre. Ces fusils s’ajoutent à d’autres car d’autres jeunes Imbonerakure vont être recrutés ce lundi. »

 

Selon la même population, le ravitaillement en nourriture de ces Imbonerakure est assuré par l’administration communale et les vivres sont transportés par le véhicule du lycée Kirundo. « Concernant le ravitaillement en nourriture, ces Imbonerakure mangent du riz provenant de la permanence provinciale du Cndd-Fdd et est transporté par le véhicule du lycée Kirundo. Ils sont également nourris au haricot collecté par la population et qui est conservé au bureau communal. C’est le repas de midi car le soir ils rentrent chez eux. »

 

Contacté à ce propos, Jeannette Kangoro, administrateur de la commune Kirundo nous a répondu qu’elle n’était pas au courant de ces formations paramilitaires, et qu’elle répondra après avoir fait des enquêtes.

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