La cible de l’attaque menée la nuit de ce mardi par les policiers Tanzaniens au camp de Nduta, est une femme qui habite dans la zone 13, village 11, numéro 40.
Ces policiers étaient à la recherche de son mari comme l’indique ce réfugié.
« Son mari figurait sur la liste de ceux qui devraient être enlevés. La nuit dernière, ils sont venus et ont forcé la porte de sa maison et l’ont même tabassé en le demandant ou pouvait être son mari. Ils avaient des informations comme quoi son mari serait de retour. Avant de repartir, ils se sont emparés de son téléphone ».
D’autres ménages attaqués par la police tanzanienne sont celui du village 15 numéro 10 et celui du village 11 numéro 36 qui se trouvent dans la zone 13.
Les biens de leurs maisons ont été saccagés.
« Il y a aussi d’autres ménages de la même zone qui ont été touchés par cette attaque. Les portes de leurs maisons ont été forcées, leurs biens saccagés, pour le moment ils sont dans une peur panique. Au cours de cette même nuit, ils se sont servis des houes pour creuser au niveau des toilettes » a indiqué un réfugié.
Les refugies du Camp de Nduta indiquent qu'ils venaient de passer une certaine période sans être perturbés par la police et craignent pour la reprise de cette insécurité.