Cette personne qui fait peur aux réfugiés burundais du camp de Nduta est connu sous le prénom d’Alexis surnommé Poroho natif de la zone Muriza, commune Butaganzwa en Province Ruyigi. Certains réfugiés dans ce camp qui le connaissent indiquent qu’il avait également le surnom de Mbawa lorsqu’il était encore au maquis parmi les rebelles du FNL d’Agathon Rwasa.
Apres la réintégration des forces de défense et de sécurité, Alexis est devenu un sous-officier au sein de la police burundaise selon toujours ces réfugiés.
Ces réfugiés du camp de Nduta pensent que Alexis surnommé Poroho ou Mbawa serait un envoyé par le service national des renseignements burundais dans ce camp des réfugiés. « J’ai quelques informations révélant que l’objectif de ces personnes est de surveiller ceux qui étaient des membres du parti FNL et des politiciens pour vérifier ce qu’ils sont en train de faire dans ce camp. Les services secrets pensent qu’il peut y avoir des gens qui pourraient attaquer le Burundi. C’est pourquoi ils envoient leurs agents pour espionner. », a indiqué un réfugié.
Ces réfugiés indiquent que cet Alexis serait en compagnie d’autres agents et que ces agents logent près de la position de la police tanzanienne qui veille sur la sécurité du camp. « La distance entre le bureau du responsable du camp et où ces personnes logent est d’à peu près 900 mètres. Aussi la distance entre leur lieu d’hébergement et la position de la police tanzanienne qui veille sur la sécurité du camp est d’à peu près 600 mètres. Là où ils habitent, il y a une barrière de police pour vérifier tous les véhicules qui entrent dans le camp. C’est là où il y a des maisons appelées communément des compounds dans lesquelles logent aussi les tanzaniens qui travaillent dans ce camp des réfugiés. », doute un réfugié.
Ces réfugiés du camp de Nduta s’inquiètent pour leur sécurité et soupçonnent que ce policier Alexis serait parmi les personnes qui perturbent la sécurité et enlèvent les réfugiés dans ce camp. Déjà à l’aube de vendredi dernier, des personnes en tenue de la police tanzanienne ont enlevé des réfugiés burundais dans ce camp et sont sans trace jusqu'à maintenant.