Amissi HAKIZIMANA, premier secrétaire de ce syndicat du personnel de la SOBUGEA, avait été arrêté par le Service national de renseignement le 29 du mois dernier de Juin, pour des raisons jusqu’ici inconnues par ses collègues.
Le syndicaliste Amissi HAKIZIMANA est aussi un des deux syndicalistes suspendus par le Directeur Général de la SOBUGEA. Depuis le 22 Juin, il est en suspension de 15 jours et sa collègue Mireille HARERIMANA est suspendue pour 10 jours à compter du 28 du même mois de Juin.
L’annulation de ces sanctions reste la condition sine qua non posée par le personnel de la SOBUGEA pour pouvoir suspendre le mouvement de grève déjà annoncé. « A présent, nous exigeons la levée des sanctions. Que les mises à pieds de nos deux syndicalistes soient annulées et après nous pourrons commencer le dialogue. »
Ce mouvement de grève débutera lundi prochain le 9 Juillet, si ces conditions ne sont pas respectées.
Depuis plus d’un mois, le personnel de la SOBUGEA réclame entre autres une bonne prise en charge médicale par l’employeur ainsi que l’annulation du marché octroyé pour la construction d’un hangar de stock et des logements du personnel de la SOBUGEA, un marché qui, selon ce personnel, cache mal une malversation des fonds de l’entreprise.