Ces conducteurs de taxis-vélos de la commune Mukaza indiquent qu’ils ont été beaucoup malmenés au cours de cette semaine. Vendredi et Samedi, nombreux ont été arrêtés sur l’Avenue Moso, tout près de l’ambassade de la Russie, et incarcérés avec leurs vélos au cachot de l’ex-marché centrale de Bujumbura. Ces conducteurs de taxis-vélos s’étonnent d’être arrêtés à cet endroit qui pourtant leur est permis à ne pas dépasser.
Ces conducteurs de taxis-vélos révèlent aussi qu’une fois arrêtés, ils doivent donner comme pot-de-vin aux policiers une somme qui varie entre dix et vingt mille francs. A défaut de quoi, ils sont directement conduits au cachot. Et une fois libérés, poursuivent nos sources, il leur est exigé de payer une somme de plus de trente mille francs afin de récupérer leurs vélos.
Ceux qui déplacent différentes marchandises sur des vélos dans cette commune de Mukaza affirment eux aussi qu’ils sont souvent malmenés et déstabilisés par des policiers. Il arrive des fois qu’ils soient battus, ce qui révolte plusieurs citoyens de cette commune.
Ces conducteurs demandent aux responsables de la Mairie de Bujumbura et aux autorités policières de surseoir à cette question et empêcher ces policiers de continuer à les persécuter.