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Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

La MSF accusée de favoritisme par ses employés de Nduta

janvier 01, 2019 2054
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Les réfugiés burundais employés par l’organisation Médecins Sans Frontières demandent qu’ils soient traités de la même façon que les tanzaniens embauchés par la même organisation dans le camp de Nduta. Ces  burundais ont fait un sit-in devant les bureaux de cette organisation ce samedi, alors que leurs collègues tanzaniens célébraient la fin de l’année.

Ils étaient environ 500, les burundais qui ont fait un sit-in devant les bureaux de l’organisation Médecins Sans Frontières samedi dernier vers 13 heures. Pour montrer leur frustration, ces burundais vêtus en noir ont boycotté la fête de fin d’année organisée par la MSF et ont passé une trentaine de minutes assis devant ses bureaux. Ils dénoncent tout d’abord les certificats leur octroyés après le service, des certificats des volontaires qui, disent-ils, n’ont pas de valeur. Ces certificats ne sont pas acceptés en cas de demande d’emploi.

 

Ces burundais réfugiés de Nduta contestent également le déséquilibre entre les salaires des burundais et des tanzaniens. L’organisation MSF est accusée de traiter d’une manière non équitable ses employés. ‘’ Par exemple un infirmier de nationalité tanzanienne peut avoir un salaire avoisinant 1,5 million de Shillings alors qu’un infirmier burundais, comme il est écrit qu’il est volontaire, reçoit 265 mille Shillings’’, dénoncent ces burundais.

 

En plus de cela, ces burundais demandent à l’organisation Médecins Sans Frontières d’élaborer des tests d’emploi en français et de leur permettre de rédiger des rapports en français comme ils le faisaient auparavant. Selon eux, ces derniers jours, la MSF exige que ces activités se fassent en anglais alors qu’auparavant cette langue était réservée uniquement aux tanzaniens.

 

Ces burundais réfugiés employés dans l’organisation MSF se disent décider à continuer  de plaider pour leur réhabilitation.

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