Welcome to RPA   Click to listen highlighted text! Welcome to RPA Powered By GSpeech

Radio Publique Africaine
“La voix des sans voix”

Le directeur général de l’Otraco s’illustre par des malversations

décembre 08, 2019 902
Rate this item
(0 votes)
Albert Maniratunga, DG de l'Otraco Albert Maniratunga, DG de l'Otraco

 

Les employés de l’office du transport en commun Otraco accusent le directeur général de clientélisme en affectant des gens incompétents à certains postes de cette entreprise. Egalement, ce directeur général est accusé de malversation.

Albert Maniratunga, directeur général de l’Otraco, est accusé par ses employés de favoritisme en ce qui concerne la nomination des chefs desservies. Il est accusé de nommer des individus incompétents à certains postes.

 

« Il a fait des changements des chefs de service. Il a changé par exemple le chef du personnel qui était un ingénieur de formation par une personne qui a terminé ses études en 9ème année. Le responsable du service suivi qui était également un ingénieur a été remplacé par un individu de niveau A4. Le chef de garage, un ingénieur aussi a été remplacé par une personne de niveau A3. Celui qui dirigeait le service de contrôle technique a été remplacé par une personne sans qualification et originaire de la même province que le directeur. Au fait, il nomme des individus sans qualification car il sait que ces derniers ne vont pas lui causer des ennuis. Plus étonnant, le directeur général a dit à ces chefs destitués qu’ils vont continuer à rédiger des rapports à lui remettre alors qu’ils ne sont plus dans ces postes. » Explique notre source

 

Albert Maniratunga est également pointé du doigt pour dépenser inutilement des sommes colossales dans des activités non essentielles pour l’Otraco. « Il y a quelques jours, il a pris l’argent payé par IRC pour les bus qui ont transporté les réfugiés et a dit qu’il va l’utiliser pour dresser des pancartes. On voit que ce sont des dépenses inutiles. Il a déclaré qu’il va informatiser le service de contrôle technique et a donné le marché à une société indienne en déboursant un montant de 500 millions de francs burundais. Jusqu’à maintenant rien n’a été fait. », a ajouté notre source.

 

Par ailleurs, ce directeur général a refusé de recevoir des subventions données par le Japon dans le cadre des coopérations bilatérales. « Il y a environ 2 ou 3 mois, les japonais ont proposé de nous fournir certaines pièces de rechanges mais il a refusé cette offre. Il y a ceux qui sont venus ici et à cette époque ils nous ont donné 100 bus mais il a refusé qu’ils visitent les services de l’entreprise et de nous saluer. On s’imagine comment il ose refuser de subventions alors que nous devons remplacer certains bus grâce à cette coopération nippo-burundaise », déplore un employé.

 

Les employés de l’Otraco demandent à l’inspection générale de l’Etat de suivre de près l’organisation actuelle de l’entreprise Otraco. « Nous voyons que l’Otraco va fermer ses portes très prochainement. D’ailleurs lui-même il aime le dire. Il nous dit que sous le règne de Nkurunziza c’est interdit de se réunir dans des syndicats et faire des réunions juste pour nous empêcher de revendiquer certaines choses. Nous demandons franchement à l’inspection générale de l’Etat de faire une descente dans les enceintes de l’Otraco pour s’enquérir de la situation avant que l’entreprise ne tombe en faillite », recommande un des employés.

 

La rédaction de la RPA a essayé encore une fois de joindre Albert Maniratunga, directeur général de l’Otraco mais sans succès.

Leave a comment

Make sure you enter all the required information, indicated by an asterisk (*). HTML code is not allowed.

Faire un don

Nos journaux parlés

Qui est en ligne?

Nous avons 273 invités et aucun membre en ligne

Click to listen highlighted text! Powered By GSpeech