Aussi, renchérit-il, « ces personnes-là doivent se faire comprendre auprès de leurs auditeurs, téléspectateurs ou lecteurs. D’où, il leur faut un bon français écrit ou parlé, et surtout compréhensible pour nos publics cibles, le constat étant que le français difficile ou sophistiqué les désintéresse ». Le CELAB attend des journalistes burundais l’accroissement des compétences et capacités dans le traitement de l’information.
L’un des bénéficiaires de cette formation exprime déjà sa satisfaction : « cette formation me servira et dans la collecte et dans le traitement, voire pendant la diffusion de l’information. Et, pour cause, j’ai déjà appris les différents registres de langue à utiliser selon le rang des personnes à interviewer, ou qui consomment l’information. »
Signalons que c’est la troisième session de renforcement linguistique pour les hommes et femmes des médias au Burundi. Ces sessions sont conjointement organisées par le Centre de Formation des Médias (CFM) et le CELAB avec l’appui de l’Ambassade de France et de l’Institut Français du Burundi (IFB).