-Bras de fer du Gouvernement burundais sur la décision du rapatriement des 1000 militaires burundais de l’Amison. Le rapatriement de 200 militaires qui était prévu ce dimanche 24 février n’a pas eu lieu. Des militaires sur place en Somalie signalent que leurs chefs leur ont annoncé qu’il n’y aura plus de rapatriement supplémentaire. Le chef de toute la mission a décliné sa responsabilité sur ce qui pourrait arriver aux militaires burundais après la date butoir fixée au 28 courant. (Source : RPA)
Sécurité :
-Cinq corps sans vie ont été découverts flottant sur le lac Rweru. Des sources sur place indiquent que les autorités locales n’ont rien fait pour repêcher ces corps. (Source : SOS Médias Burundi)
-Le président de l’Amicale des musiciens du Burundi a été grièvement blessé lors d’une attaque à la machette ce samedi au quartier Kibenga de la zone Kinindo en Mairie de Bujumbura. Bruno Simbavimbere reçoit actuellement des soins. (Source : Radio Isanganiro)
-Au moins 10 personnes ont été assassinées à travers le pays au cours de la semaine du 16 au 23 février 2019, selon le rapport hebdomadaire de SOS Torture Burundi. Le même rapport signale des arrestations arbitraires opérées par les Imbonerakure, des actes de torture et des violence basées sur le genre. (Source : Radio Inzamba)
Droits de l’homme :
-Les habitants du chef-lieu de la province de Ruyigi s’insurgent contre le couvre-feu instauré par le Gouverneur de la province à partir de 22 heures, dans le but de renforcer la sécurité. Ils ne comprennent pas une telle mesure dans un pays où les plus hautes autorités chantent toujours que la paix et la sécurité règnent sur tout le territoire. (Source : SOS Médias Burundi)
-La débauche à Gitega touche des fillettes de moins de 18 ans. Ce fléau existe surtout dans les anciens quartiers de cette ville comme Yoba, Magarama et Swahili. Docteur Sylvie, directrice du centre Humura chargé du suivi des victimes des violences sexuelles interpelle les intéressées à contacter ce centre pour bénéficier de l’assistance. (Source : La VOA)
Bonne Gouvernance :
-Un disfonctionnement de certains services administratifs dont le retrait d’argent pour différents besoins s’observe à l’hôpital de Rutana suite à l’absence du directeur actuellement en dehors du pays pour poursuivre ses études. Les travailleurs de l’hôpital réclament la nomination d’un nouveau directeur pour mettre fait à cette situation. (Source : RPA)
-Grogne des habitants de la commune de Rumonge obligés à se rendre à Gitega où a été délocalisé le ministère de l’intérieur pour chercher certains documents administratifs dont la carte nationale d’identité. Les informations en provenance de Rumonge signalent un manque criant de fiches dans la commune de Rumonge. (Source : Radio Inzamba)
-Les conducteurs des véhicules de transport rémunéré s’insurgent contre la mesure illicite de la police de roulage portant confiscation de tout véhicule en excès de chargement de personnes pendant une période de 3 mois. Ils sont contraints également de charger 4 personnes au lieu de 5 personnes autorisées par l’assureur. Ils demandent que seule la loi en vigueur soit appliquée. (Source : La VOA)
Economie :
-C’est un ouf de soulagement de la population du chef-lieu de la province Muyinga suite à la disponibilité du carburant après 2 mois de pénurie. Cependant certains habitants dénoncent des magouilles qui s’observent à la pompe. Ils demandent à l’autorité d’être vigilante. (Source : Radio Inzamba)
Société :
-Certains habitants de la commune Busoni, victimes de la famine font recours à la vente d’une partie de la toiture de leurs maisons pour survivre. Gatete, père de famille de la localité de Marembo indique qu’il a vendu 11 tôles sur 18 que compte sa maison pour pouvoir fuir avec sa famille. Ajoutant qu’il préfère être un migrant au lieu d’assister à la mort de ses enfants. (Source : SOS Médias Burundi)
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