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Gitega : Pénurie de médicaments traitant des maladies opportunistes chez les personnes séropositives

juillet 28, 2017 1497
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A Gitega à une centaine de kilomètres de Bujumbura au centre du pays, une pénurie de médicaments traitant des maladies opportunistes chez les personnes vivant avec le VIH/SIDA est signalée depuis quelques jours. Les conséquences pèsent sur les personnes atteintes du VIH/SIDA qui demandent au gouvernement de tout faire pour assurer leurs soins.

 

Les personnes vivant avec le VIH/SIDA à Gitega indiquent que depuis un certain temps, elles ne reçoivent plus de médicaments contre les maladies opportunistes que le gouvernement offrait gratuitement antérieurement. 

 

« Il n’y a que des antirétroviraux. Ceux qui ont un peu de moyens achètent ces médicaments contre les maladies opportunistes, tandis que la santé de ceux qui n’ont pas ces moyens se détériore », affirme un des malades. 

 

Les associations comme SWAA Burundi et l'hôpital SOS confirment qu'elles ne disposent plus de médicaments à donner aux personnes vivant avec le VIH/SIDA. 

 

Selon le coordinateur provincial de la SWAA BURUNDI, quand ils vont s'approvisionner à la Centrale d’achat des médicaments du Burundi (CAMEBU), ils ne parviennent pas à trouver des médicaments contre les maladies opportunistes ; « contrairement à une période encore récente où ces médicaments étaient obtenus en quantité suffisante », indique Jean Claude Twagirayezu. 

 

« L'hôpital SOS offre gratuitement des médicaments. Ceci constitue cependant une perte pour cet hôpital privé qui ne compte que sur lui-même », indique le directeur de l'hôpital, Immaculée Nimpagaritse.

 

Les personnes vivant avec le VIH/SIDA à Gitega réclament de meilleures conditions de santé. Elles demandent au gouvernement d’approvisionner les centres et associations qui leur portent assistance. Les mêmes malades demandent une multiplication d’appareils qui mesurent la charge virale, pour leur éviter de se rendre chaque fois dans la ville de Bujumbura où se trouvent de tels appareils. 

 

« Pour des échantillons venus de tout le pays qui doivent être acheminés à Bujumbura, les réponses arrivent aux concernés très tardivement », se plaignent les malades. 

 

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