Selon les informations en provenance du camp de Mtendeli, les femmes enceintes font face à beaucoup de défis au moment de l'accouchement, ce qui fait qu’elles enfantent des mort-nés. Un seul centre de santé, situé loin du camp peut accueillir des femmes enceintes au moment d'accouchement. « Il est difficile pour ces mamans d’arriver à temps au centre de santé. Souvent, les gens sont obligés de les transporter à l’aide des bicyclettes jusqu’au centre de santé. C’est pourquoi la plupart des femmes arrivent trop tard et enfantent des mort-nés», explique un refugié du camp.
Plus de 30 nouveaux nés sont morts durant 5 mois. Un chiffre qui continue à monter selon ces réfugiés. « Au mois de février, mars, avril, mai et juin, il y’a eu un taux de mortalité infantile très élevé, en total 36 mort-nés. Mais jusqu’aujourd’hui, nous n’avons pas de chiffres exacts d’autres bébés qui sont morts ces jours», ajoute notre source.
Les parents se trouvant au camp de Mutendeli demandent alors aux responsables de la santé de résoudre ce problème en multipliant les centres de santé et de leur octroyer une ambulance pour faciliter le transport des femmes en phase d’accouchement.