Les réfugiés burundais du camp de Lusenda en RDC relèvent quelques cas qui prouvent que leur santé est de plus en plus négligée par ceux qui devaient normalement s’en occuper. « Nous l’avons constaté chez un certain Simon NTAKARUTIMANA âgé de 40 ans qui habite au 26ème village, bloc 12 à la 7ème parcelle. Il souffre de la pancréatite et vomit souvent du sang. Le 1er novembre 2017, il a été transféré à l’hôpital de NUNDO. On l’a soigné et transfusé du sang. Ensuite, on l’a encore transféré à l’hôpital de BUKAVU. Les responsables de soins n’ont pas pourtant voulu le conduire à BUKAVU. Ils l’ont plutôt fait dévier vers UVIRA où on lui a transfusé 12 sachets de sang et on lui a fait retourner au camp au lieu de BUKAVU le lieu de transfert», précise un réfugié.
Les patients qui nécessitent donc des transferts vers les médecins spécialistes ne savent pas à quel saint se vouer. « Il y’en a d’autres qui endurent les mêmes problèmes. Il y’a par exemple une autre personne qui porte en lui une broche et qui devait subir une opération pour la lui retirer mais il y a plusieurs mois que l’opération n’a pas encore eu lieu», a ajouté un réfugié.
Ces réfugiés qui sont évalués à plus de 30 milles devaient normalement avoir un hôpital à l’intérieur du camp. « Nous sommes aux environs de 30.234 réfugiés. Nous devrions moralement avoir un hôpital au camp pour les réfugiés. Mais, il n’y a qu’un simple poste de santé», déplore le réfugié.