Le Burundi connait de plus en plus de victimes du cancer et les femmes en sont les plus touchées. Selon une étude faite par le Docteur Zacharie NDIZEYE, chaque année, 1.080 burundaises meurent suite au cancer du col de l’utérus qui est le premier cancer féminin au Burundi et le quatrième au niveau mondial.
L’étude de ce médecin, professeur dans la faculté de médecine au Burundi, parle de 1.421 nouveaux cas d’infection aux papilloma virus, responsable du cancer du col de l’utérus chez la femme, qui sont détectés chaque année au Burundi.
Le ministère de la santé publique affirme que jusqu’ici le Burundi n’a pas de registre fonctionnel pour surveiller les tendances, la prévalence et la mortalité cancéreuse et que seul le cancer du col de l’utérus est dépisté et traité. Et d’ajouter qu’il existe un vaccin contre ce cancer du col chez les jeunes filles de 9 à 13 ans. Le manque de matériel de dépistage de cette maladie est l’une des raisons de l’augmentation de cette maladie. Le diagnostic tombe très tardivement au moment où le traitement curatif n’est plus envisageable et les patients succombent.
Les facteurs de fréquence du cancer en général sont : le surpoids, l’obésité, l’inactivité physique, la consommation abusive d’alcool, du tabac et la faible consommation des fruits et légumes, selon l’OMS.
L’organisation mondiale de la santé estime que cette maladie entraine 8,8 millions de décès chaque année dans le monde soit 1 sur 6 décès. Et d’affirmer que le taux de mortalité par cancer devrait d’ailleurs doubler d’ici 2030. L’OMS souligne aussi que les pays à faibles revenus n’ont pas accès au service de diagnostic et de traitements de cancer.