Ce don octroyé par l’Organisation mondiale de la santé, ‘’OMS’’, est constitué de six tonnes de médicaments et matériels. Ce lot contient notamment 93.600 doses d’un médicament appelé Arthumether Limefantrine, un composant qui, selon l’OMS, aidera à traiter le paludisme en première ligne, une maladie qui ne cesse de prendre de plus en plus d’ampleur au Burundi.
A part ce don en médicaments et en matériels il est prévu une activité de pulvérisation et une campagne de distribution de moustiquaires imprégnés d’insecticide, et ce à partir du mois de décembre prochain. De plus, l’OMS a déjà déployé une équipe d’experts qui vont aider à évaluer l’ampleur et les causes de la persistance de la malaria au Burundi, une maladie qui, depuis le mois de janvier jusqu’à octobre de cette année, a déjà affecté plus de 7 millions de personnes, faisant au passage 2 691 victimes.
De son côté, le ministère de la santé, au cours du bilan de la semaine dernière, a reconnu que la combinaison Amodiaquine Arthesinate n’est plus efficace pour traiter le paludisme en premier ligne, et a fait savoir qu’il compte prochainement remplacer cette combinaison.
L’Organisation mondiale de la santé a également octroyé un lot de produits qui aidera le Burundi à se préparer à riposter contre la maladie à virus d’Ebola.